#viedecoach-Qu’est-ce qui est « gênant » : le regard des autres, ou le regard sur soi ?

Le weekend dernier, j’ai profité de 3 jours de vacances à Deauville pour passer du temps avec ma fille de 14 ans. En faisant une promenade sur les planches pleines de monde, je lui demande de me prendre en photo. Je ne peux pas m’empêcher de prendre la pose. Autant s’amuser et jouer le jeu à fond – c’est l’esprit Deauville, tout de même ! Mais ma fille fait la moue et me trouve « gênante ». Pareil lorsque nous assistons un peu plus tard à un concert avec ma mère et que, comme demandé par l’artiste (Joseph Chedid), je tape des mains, je danse et je chante en chœur. Alors que mon ado, qui est d’habitude la première à chanter à tue-tête dans sa chambre et à sauter partout, reste muette et immobile à côté de moi. Etonnant tout de même cette notion de « gênant ». Heureusement pour moi, j’ai évolué depuis l’ado timide que j’étais, et je me fiche un peu plus du regard des autres à mon âge. Si j’ai envie de m’amuser, je ne vais pas m’en priver sachant que le ridicule ne tue pas – et vous remarquerez même qu’il n’effleure même pas ceux qui osent s’assumer sans complexes. Mais vrai dire, en y réfléchissant, j’assume bien les situations qui me sont devenues familières avec l’expérience : parler en public, entamer une conversation avec des inconnus ou … Chanter à un concert. Tout ce que ma fille semble redouter. Bien sûr, il y a encore des situations qui me gênent. Me filmer en face caméra, par exemple. Je n’ai pas l’habitude de le faire, donc je me trouve maladroite et hésitante. Amusant car ma fille, elle, fait des vidéos avec son téléphone le plus naturellement du monde pour les poster sur ses réseaux sociaux, sans se demander une seconde si ce serait « gênant ». Qu’est-ce qui est « gênant », finalement ? Est-ce vraiment le regard des autres (en tout cas, l’idée qu’on s’en fait), ou le regard que l’on porte sur soi quand on ne se sent pas compétent/ pas à sa place « naturelle » ? Et être « naturel », c’est quoi, si ce n’est faire sans y réfléchir une action qu’on a déjà faite de nombreuses fois ? Deux conclusions pour moi : *On attache beaucoup trop d’importance au regard des autres à l’adolescence, dans notre désir de faire partie du groupe et de nous conformer (et a contrario de nous démarquer des parents, qui sont donc forcément « gênants») *Quand on ose faire des choses qui ne nous sont pas familières, on se rend souvent compte que le bénéfice d’avoir osé en termes de confiance en soi et de plaisir est bien supérieur au risque de « gênance ». Et puis, si on répète l’action plus souvent (avec succès ou non), on finit par trouver cela plus naturel. Donc : OSONS faire des choses nouvelles, osons faire des choses « gênantes » si ça nous fait plaisir, arrêtons de nous juger nous-mêmes et assumons même si c’est raté ! Si quelqu’un à quelque chose de désobligeant à dire, c’est surtout sa propre gêne qu’il exprime. P.S : pour l’anecdote, le fait que ma mère ait chanté et dansé aussi ne gênait pas ma fille le moins du monde. Donc avec un peu de chance, je serai moins « gênante » dans quelques années?. Vous voulez oser et changer votre vie amoureuse ? Sortez de votre zone de confort et venez faire votre première séance individuelle de coaching avec moi pour dégager vos premières pistes d’action, ou participez à mon prochain atelier collectif « tout pour plaire » :