LES SCENARIOS AMOUREUX – N°12 : « Il/Elle me balade et ne s’engage pas »

Ça faisait longtemps ! Pour bien commencer ce beau weekend de Pâques, je vous livre un nouvel épisode de ma série sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : ces phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Dans cet épisode n°12, je vous parle d’un scénario qui revient souvent chez les célibataires « actifs », c’est-à-dire ceux/celles qui ont une vie amoureuse, mais n’arrivent pas à construire la bonne relation : « Il/elle me balade et ne s’engage pas » Si vous vous retrouvez dans ce scénario, c’est que vous avez entamé une relation sur une base déséquilibrée, et que vous ne savez pas comment rééquilibrer la dynamique. Dans ce scénario, il y a généralement deux cas de figure (voire, parfois, les deux en même temps) : 1/ Il/Elle n’a pas les mêmes intentions que vous, mais vous espérez un changement Vous avez commencé une relation amoureuse avec quelqu’un en sachant pertinemment qu’il/elle ne recherchait pas le même type de relation que vous – généralement, vous vouliez une relation sérieuse, mais pas lui/elle. Pourquoi avez-vous décidé de passer outre ? Probablement parce qu’il/elle vous plaît beaucoup, que vous trouvez que les personnes qui vous plaisent vraiment sont rares, et vous avez nourri l’espoir qu’il/elle changerait d’avis plus tard. Sachez que cet espoir se réalise rarement. Pire, lorsque vous acceptez une relation sur une base qui ne vous convient pas, il y a une incohérence entre vos intentions et vos actes que l’autre ressent. Et si cette personne doit choisir entre ce que vous dites et ce que vous faites en réalité, devinez ce qu’elle choisit ? Ce qui l’arrange, bien sûr, donc une relation selon ses termes. Et si vous les avez acceptés tels quels, elle n’a aucune raison d’y changer quoi que ce soit. Le temps n’y fera rien. C’est donc bien à vous de décider de vous faire passer en premier, et de refuser qu’une relation commence (ou continue) sur ces bases. Si une personne vous dit qu’elle n’est pas prête à s’engager, même si elle vous plaît beaucoup, vous devez prendre ce qu’elle dit au sérieux et agir en conséquence en refusant, ou en quittant la relation. Je ne dis pas qu’il faut prendre au sérieux une relation dès le début, mais au moins choisir un(e) partenaire qui est sur la même longueur d’onde que vous et prêt(e) à ouvrir la porte à une vraie relation. Donc, éliminer la personne qui vous dit et montre clairement que cela n’arrivera pas de son côté. Vous n’avez pas à convaincre l’autre de vous aimer. Facile à dire, pensez-vous. Mais les personnes qui me plaisent sont si rares ! Et si je n’en trouve jamais d’autre qui me plaise autant ? Et si nous étions faits l’un pour l’autre et qu’il/elle ne s’en rend pas compte ? Lisez la suite et vous comprendrez où est l’erreur ? 2/ Vous l’avez mis(e) sur un piédestal Cette personne était peut-être prêt(e) a priori à s’investir dans une relation, mais vous vous êtes positionné(e) en infériorité dans la relation en le/la mettant sur un piédestal. Si vous pensez qu’il/elle vous plaît trop, que vous ne trouverez pas mieux, qu’il/elle est trop bien pour vous, etc. Cela se ressent dans vos interactions, et vos doutes le/la gagnent aussi. Si bien qu’il/elle ne pense pas que vous puissiez être le/la partenaire de ses rêves, même si vous lui plaisez suffisamment pour qu’il/elle ait du mal à mettre fin à la relation. Le risque bien sûr est de vous faire balader pendant longtemps, sans pouvoir faire progresser cette relation, et vous faire plus de mal qu’autre chose, pour le/la perdre de toute façon un jour ou l’autre. Le problème réside dans votre confiance en vous, et votre conscience de votre valeur. En réalité, pour qu’une relation démarre sur de bonnes bases épanouissantes et durables, il faut que les deux partenaires se sente à niveau égal dans la relation. Il vous faudrait donc, pour rééquilibrer cette relation, vous faire passer en premier avant l’envie de garder l’autre à tout prix. Et arrêter le cercle vicieux qui vous pousse à investir davantage à mesure que l’autre se fait plus distant(e), le meilleur moyen de le/la perdre. Je sais que c’est difficile, mais oubliez l’enjeu. Acceptez que vous pouvez le/la perdre et c’est ok. Ce serait douloureux mais pas insurmontable. Reprenez conscience de votre propre valeur. Vous aussi vous êtes précieux/se, vous aussi vous êtes unique. Peu importe que l’autre soit célèbre, riche, beau/belle, cultivé(e), supposément plus intelligent(e) que vous, ou même président de la République?. Savoir qu’il/elle existe ne vous sert à rien pour faire avancer votre vie amoureuse. S’il/elle ne peut ou ne veut pas investir avec vous, il/elle n’est pas la bonne personne pour vous. Prenez vos distances et recentrez-vous, au lieu d’être focalisé sur l’autre. Vous donnerez aussi la possibilité à l’autre de savoir s’il/elle tient vraiment à vous sans être pollué(e) par votre insistance. Voyez cela comme un test. Si c’est vraiment la bonne personne, ayez confiance qu’il/elle reviendra vers vous. Et si ce n’est pas le cas … Vous saurez que vous perdiez votre temps en essayant de le/la convaincre. Mais vous serez déjà dans la bonne direction pour avancer de votre côté. La véritable erreur : le mythe de la rareté En toute logique, voir qu’une personne ne veut pas s’engager devrait être anti-glamour au possible et doucher votre attirance. Mais ce n’est pas si simple, car en tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas toujours logiques ? Peut-être que vous êtes sensible au challenge, et que vous êtes davantage attiré(e) par quelqu’un qui vous donne du fil à retordre. Ou peut-être que vous trouvez un bénéfice caché à ce que cette personne vous tienne à bonne distance, parce que vous avez un peu peur vous-même de vous engager dans une vraie relation. Mais vous commencez déjà à voir les limites du challenge et du bénéfice caché, puisque vous souffrez de…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°11 : « Je n’ai pas de chance en amour »

Trouver l’amour, est-ce une question de chance ? C’est l’objet de cet épisode N°11 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse: « Je n’ai pas de chance en amour » C’est ce que j’appelle un scénario d’inaction, car il vous incite soit à ne rien faire pour trouver l’amour, soit à vous tirer consciencieusement une balle dans le pied dans vos interactions amoureuses en plombant l’état d’esprit avec lequel vous les entreprenez – ce qui, en bonne croyance autoréalisatrice, ne fera que vous conforter dans l’idée que vous n’avez pas de chance. Je sais que ce que je vais vous dire aujourd’hui risque de ne pas vous plaire. Je devine, bien sûr, que vous avez déjà été blessé.e dans vos relations précédentes, ce qui explique ce défaitisme. Et c’est totalement compréhensible. Moi aussi, j’ai pensé que je n’avais pas de chance, et moi aussi, j’ai eu du mal à admettre que ce n’était pas qu’une question de chance ou de malchance. Votre chance/malchance est souvent le résultat de vos choix. Mais faire des erreurs, c’est humain ! Le fait est qu’en amour, nous avons la possibilité de choisir notre partenaire, et nous ne devrions pas nous en remettre qu’à la chance pour un choix aussi important. D’un autre côté, nous ne devrions pas non plus nous condamner à avoir la poisse éternelle simplement parce que nous avons fait un (ou même plusieurs) mauvais choix dans le passé. Il est toujours possible de faire des erreurs. Ce n’est pas de la malchance, c’est humain. Mais si nous répétons les mêmes erreurs, c’est que nous n’avons pas appris quelque chose d’important. Je me demande souvent pourquoi nous n’appliquons pas les mêmes principes dans nos choix amoureux que dans d’autres choix importants de notre vie, et aussi pourquoi nous nous flagellons davantage de les avoir faits. Sans doute à cause du caractère intime de ces choix, qui touchent à notre identité même. Mais heureusement, qui nous sommes n’est pas seulement défini par nos choix amoureux ! Imaginons, par exemple, que vous choisissiez la maison de vos rêves. Quand vous la visitez, vous avez le coup de cœur, vous investissez toutes vos économies dedans. Mais en y habitant, vous vous rendez compte qu’elle a des gros défauts : voisinage nuisible, manque de lumière, problèmes d’humidité, etc. Certes il peut être compliqué de prendre la décision de déménager de nouveau, mais : 1/ C’est possible et même souhaitable, si ces défauts sont invivables pour vous 2/ Vous n’allez pas nécessairement en conclure que vous êtes malchanceux/se en immobilier. Vous avez juste fait une erreur, cela arrive à tout le monde. Sans doute que la prochaine fois, vous ne ferez pas la même erreur, et vous prendrez votre temps pour vérifier avant d’agir sur un coup de cœur. Vous ferez sans doute d’autres erreurs, mais voilà déjà une progression ? La chance existe toujours … A condition de la voir La réalité, c’est que la chance en amour existe toujours et pour tous/toutes, à condition d’être en mesure de la voir. Il n’y aucune raison de croire que ce soit différent pour vous. Et c’est plutôt rassurant, car cela veut dire que vous pouvez y faire quelque chose. Souvent, « avoir de la chance » tient surtout à avoir su la voir, la saisir, ou la provoquer si besoin. En revanche, croire que vous n’avez pas de chance vous empêche de voir, a fortiori d’attirer, les personnes qui auraient le potentiel de vous rendre heureux/se. Mettez-vous à la place de la personne que vous voudriez rencontrer, celle qui est bien dans ses baskets, qui est prête à construire une belle relation et qui y croit fort. A votre avis, par qui sera-t-elle attirée et avec qui aura-t-elle envie de construire ? Bien sûr. Avec quelqu’un qui est sur la même longueur d’ondes. Faites-vous confiance et la chance sera de votre côté En réalité, le vrai problème, c’est que vos relations passées vous ont fait perdre confiance dans votre capacité à bien choisir votre partenaire. Or, comme je le dis souvent en coaching, ce n’est pas à l’autre que vous devez faire confiance, mais à vous-même. Vous devez même vous faire confiance pour savoir que vous pouvez vous tromper, mais que quand vous vous en apercevrez, vous saurez lâcher prise, vous choisir avant toute autre personne, et ne pas persévérer dans la mauvaise direction. Car se faire confiance, ce n’est pas être sûr.e de toujours prendre les bonnes décisions. C’est avant tout prendre le risque d’essayer, de voir ce que cela donne, de ne pas hésiter à stopper et prendre une autre direction si nécessaire, et d’essayer encore. C’est ce que font les personnes qui croient qu’elles ont «de la chance ». Cette croyance aidante est aussi autoréalisatrice : si je crois que j’ai de la chance, je vais essayer jusqu’à ce que cela marche. Rappelez-vous, la chance est toujours là, si l’on sait la voir. Mais elle se saisit et se provoque ! Vous devez surtout vous faire confiance pour une chose : vous aimer VOUS, avant toute autre personne. Quand vous prenez vos décisions en fonction de cela, vous finirez par apprendre de vos erreurs et prendre les bonnes décisions pour vous. La bonne nouvelle, c’est que si ce n’est pas le cas aujourd’hui, vous pouvez apprendre à vous aimer avant d’aimer quelqu’un d’autre. En étant conscient.e de votre valeur, de votre unicité, du fait que la chance existe pour vous aussi, et en agissant différemment, vous pourrez changer votre futur amoureux. Ce qui vous est arrivé par le passé n’a pas à se reproduire indéfiniment. Vous pouvez mettre la chance de votre côté, volontairement. Pour cela, vous faire accompagner vous rendra la tâche beaucoup plus facile. Alors, n’utilisez plus la chance comme excuse pour éviter d’agir. Voici le scénario qui pourrait vous aider au lieu de vous bloquer : « La chance se provoque et se saisit ! La…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°10 : « Je n’y peux rien, je l’ai dans la peau »

Le voici, le voilà ! C’est le nouvel épisode totalement inédit de ma série sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : ces phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Dans cet épisode n°10, je vous parle d’un scénario qui me donne presque envie de me mettre en colère quand je l’entends : « Je n’y peux rien, je l’ai dans la peau » Si j’ai envie de me mettre en colère, ce n’est pas contre la personne qui prononce cette phrase bien sûr, mais contre la situation dans laquelle cette croyance l’a généralement mise et qui, pour moi, est très éloignée de ce que j’appelle de l’amour. Car elle se retrouve généralement empêtrée dans une relation (ou un simulacre de relation) qui la déstabilise, lui fait perdre son temps, lui fait perdre confiance en elle – voire, la fait beaucoup souffrir. Le problème avec ce scénario, c’est qu’il y a un déséquilibre. Vous donnez à l’autre personne tout pouvoir pour faire quasiment n’importe quoi, y compris mal se comporter envers vous sans risquer de vous perdre. Alors que vous, en revanche, vivez dans la peur de le/la perdre et êtes prêt.e à tout accepter pour le/la garder. Vous donnez le pouvoir à quelqu’un d’autre, au mieux, de vous balader pendant un temps indéfini, au pire, de vous entraîner dans une relation toxique. En croyant que vous n’y pouvez rien, vous donnez trop d’importance à vos propres sentiments comme marqueur du véritable amour, sans vraiment tenir compte de ceux de la personne qui en fait l’objet, finalement, ni de la réalité de son attachement à vous. Comme si l’intensité des sentiments que cette personne vous suscite est devenue plus importante que la personne elle-même. Est-ce vraiment de l’amour si vous êtes, en quelque sorte, amoureux/se de l’amour plus que de la vraie personne ? Vous ne pouvez que vous faire mal dans une telle configuration, car un amour épanouissant se construit sur la réciprocité des sentiments et de l’investissement dans la relation. Vous devez donc être sur un pied d’égalité avec votre partenaire dans la relation, dès le début. Je le sais bien, ce qui est difficile, c’est d’accepter que votre investissement vis-à-vis de l’autre personne n’est pas totalement réciproque. Mais concrètement, Le fait que cette personne vous plaise et/ou que vous ayez des sentiments pour elle ne doit jamais être suffisant pour lui donner tout ce pouvoir. Vous devez aussi vous assurer que cette personne vous respecte et est prête à s’investir autant que vous dans la relation. Après tout, elle a aussi le droit de ne pas avoir les mêmes sentiments, vous ne pouvez pas la forcer. C’est parfois difficile à admettre, mais c’est la loi de l’amour. D’une certaine façon, vous ne pouvez pas « infliger » votre amour à quelqu’un et en faire un prétexte pour lui en demander trop par rapport à ce qu’elle a envie de vous donner. L’amour ne fonctionne pas comme cela, tout simplement. Alors, ne sacrifiez pas votre capacité d’amour pour quelqu’un qui n’en veut pas vraiment de vous. Trouvez plutôt quelqu’un qui ne demandera qu’à vous en donner en retour – sans tomber dans la dépendance. Ce qui peut vous aider à changer cette croyance : 1/ Sachez que vous y pouvez TOUJOURS quelque chose. Avoir des sentiments pour quelqu’un est comme une addiction. Il est certes difficile, mais tout-à-fait possible de s’en détacher et de tourner la page. Le fait de l’avoir « dans la peau » ne doit pas vous empêcher de faire ce qui est le mieux pour vous, y compris partir et renoncer à cet amour si nécessaire. Comme un tatouage, se détacher de cette personne sera certes douloureux au début et laissera quelques traces, mais vous pouvez y arriver si vous le décidez. Vous êtes plus fort.e que vous l’imaginez. Comme le tatouage aussi, une telle relation est avant tout une souffrance que vous choisissez de vous infliger à vous-même. Il est temps de réaliser que vous pouvez en décider autrement, et que vous méritez mieux ! 2/ Vous avez toujours le choix, car vous trouverez toujours assez d’autres personnes qui peuvent vous plaire. La personne de votre vie est forcément quelqu’un qui veut embellir votre vie. Si ce n’est pas le cas de votre partenaire actuel.le, une seule conclusion s’impose : ce n’est pas la bonne personne, malgré ce que vous ressentez. C’est décevant, mais moins que de vous accrocher à quelqu’un qui ne pourra jamais vous rendre heureux/se. 3/ Vous êtes responsable de votre propre bonheur, et il est irréaliste de croire qu’un partenaire peut le faire à votre place. En revanche, ce qui est réaliste, c’est d’attendre de votre partenaire qu’il apprécie qui vous êtes sans chercher à vous changer, qu’il vous respecte, qu’il partage et amplifie votre propre bonheur. Si vous devez choisir entre vous aimer vous-même ou aimer quelqu’un d’autre, choisissez VOUS d’abord, et rappelez-vous que la personne qui vous aimera vraiment ne vous mettra pas devant un tel choix. 4/ Si jamais cette personne avait malgré tout le potentiel de vous rendre heureuse, la seule façon de le savoir serait de rééquilibrer la relation en prenant vos distances. S’il/elle tient vraiment à vous, il/elle changera de positionnement. Sinon, vous saurez au moins que vous perdiez votre temps, et vous pourrez plus facilement tourner la page. La bonne nouvelle, c’est que si vous avez des sentiments forts, c’est que votre cœur marche très bien ! Il pourra le refaire, croyez-moi ? Ne le gâchez pas sur la mauvaise personne. Voici la croyance qui va vous aider au lieu de vous bloquer : « j’ai toujours le choix dans ma vie amoureuse. Que quelqu’un me plaise ne suffit pas à en faire la bonne personne pour moi. Comment prendre la responsabilité de mon propre bonheur et ME choisir avant n’importe quelle autre personne ? » Avec ce scénario, vous pouvez maintenant prendre la bonne décision et agir ! Si vous avez peur de ne…

LES SCÉNARIOS AMOUREUX – N°9 : « Les femmes font les princesses »

Pour cet épisode N°9 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse – j’ai décidé de m’attaquer à un scénario typiquement masculin : « Les femmes font les princesses » Déjà, si vous lisez régulièrement mes scénarios amoureux, vous savez que la formulation me gêne. « Les hommes » et « les femmes », sont avant tout des êtres humains, tous différents. Même si vous avez vécu des répétitions de scénarios dans votre vie amoureuse, vous ne pouvez pas en faire une statistique représentative du genre masculin ou féminin, alors que cela ne reflète qu’une seule réalité : votre expérience personnelle. Et je sais que ce genre d’a priori est néfaste pour votre vie amoureuse, car il vous empêche d’accueillir avec curiosité et ouverture d’esprit les personnes que vous rencontrerez sur votre parcours. Surtout, je sais que ce n’est pas vrai. Je vois assez de femmes en coaching qui osent à peine montrer la moindre exigence dans leur vie amoureuse, se dénigrent, se suradaptent, acceptent des relations avec des hommes qu’elles devraient éviter juste pour ne pas rester seules, ou encore, plus prosaïquement, fréquentent des hommes qui ne les invitent jamais. Pour moi, si les « princesses » existent, elles sont bien loin de représenter le gros de la gent féminine ! Pour avoir davantage d’indices sur la motivation de cette croyance, je vais donc demander à mon interlocuteur de préciser quelle est, selon lui, la définition de « faire la princesse ». La réponse tourne autour du sentiment d’une exigence excessive, que l’effort à fournir pour leur plaire est trop important, mais surtout que leur attitude est incompréhensible – donc, forcément capricieuse. En entrant dans le détail, je distingue différentes nuances de « princesse attitude », qui me mettent sur la piste du véritable problème : 1/ « Elles ne répondent pas à mes messages / refusent de me parler / disparaissent sans explication » Rappelez-vous pour commencer que c’est le jeu de la rencontre : non seulement vous ne pourrez pas plaire à tout le monde, mais le plus souvent, vous ne saurez pas pourquoi. Si cela peut vous rassurer, sachez que même si je montre une photo de Bradley Cooper, je trouverai toujours quelqu’un pour me dire que « ce n’est pas son genre » (idem pour Scarlett Johansson d’ailleurs). Autre chose qu’il est bon de savoir pour les sites et applis de rencontre en particulier : tout comme dans les discothèques et les bars (soupir de nostalgie pré-covid), les femmes sont nettement plus sollicitées que les hommes. Même en voulant être polies, beaucoup ne peuvent pas répondre à tout et se concentreront sur les messages les plus intéressants, sauf à en faire un job à plein temps. La vie est injuste, je sais … Il va vous falloir sortir du lot. Ce qui m’amène au dernier point : en coaching j’irais toujours vérifier comment vous vous présentez et vous comportez dans vos interactions, car si vous n’avez pas de réponse, c’est peut-être bien parce que vous vous y prenez mal. Mais là, pour en savoir plus, il faudra que vous veniez me voir ? 2/ « Elles hésitent à donner leur numéro / ne veulent pas faire de visio / veulent discuter des jours avant qu’on se voie, etc. » Oui je sais, messieurs, vous n’aimez pas perdre votre temps en papotages et en échanges virtuels. Mieux vaut faire simple et direct, se voir et parler en tête-à-tête, non ? Eh bien … Non. Car c’est négliger le premier besoin féminin dans une rencontre, a fortiori la rencontre d’un inconnu via des outils virtuels (sites, applis, réseaux sociaux divers) : le besoin de sécurité. Alors oui, la première chose qu’il va vous falloir faire, c’est rassurer sur le fait que vous êtes quelqu’un de fréquentable, et donc … discuter. Bien sûr, donner son numéro de téléphone n’est somme toute pas très engageant, mais pour certaines femmes c’est déjà une façon de vous donner un accès direct et un peu trop personnel dans les premiers échanges. A fortiori, pour une première rencontre en vrai, la plupart des femmes voudront avoir eu un minimum de conversation et de réponses à leurs questions sur plusieurs jours. Et je ne parle même pas des propositions ambigües, sous prétexte de faire simple en période de pandémie, comme venir boire un verre chez vous après 5 messages. Même si vous ne pensez pas à mal, mettez-vous à la place de votre interlocutrice. Et voyez plutôt comme un signe rassurant qu’une femme prenne son temps. Quand elle vous dira oui, au moins vous saurez que vous l’avez mérité ! Quant à la visio, c’est un peu différent. Certaines femmes vont être réticentes à faire une visio au pied levé, car elles voudront avoir le temps de se préparer et d’être à leur avantage. Et puis avouons-le, faire une première impression sur écran est assez peu flatteur, se voir soi-même sur l’écran en image retour est encore plus gênant – surtout dans une démarche de séduction. Mais en ces temps de pandémie, il est vrai que ce serait une étape utile avant la vraie rencontre. Essayez quand même, mais ne le prenez pas mal si la réponse est négative. Vous l’avez compris : prenez le temps (un peu) et jouez le jeu de la discussion pour rassurer dans les débuts de la rencontre. Ce n’est pas à une princesse que vous avez affaire, mais simplement à une femme raisonnablement constituée. Question d’éducation sans doute : quand nous étions petites filles, on nous a appris à ne pas parler aux inconnus. 3/ « Elles attendent toujours que ce soit moi qui propose / Ne sont jamais contentes / Compliquent les choses, etc. » Dans le jeu de la rencontre, même s’il n’y a pas de règle absolue, l’usage veut que « l’homme propose, la femme dispose ». Sachez que cela peut-être très agaçant pour les femmes aussi, car…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°8 : « Je crois que je fais peur aux hommes »

Vous êtes une femme indépendante, vous avez un certain succès/pouvoir dans votre carrière, ou une forme de célébrité, bref, d’une manière ou d’une autre, vous connaissez vos forces dans la vie et vous en êtes fière. Mais vous avez l’impression qu’elles vous portent préjudice en amour. Vous en êtes arrivée à cette conclusion pour expliquer votre célibat qui se prolonge : « je crois que je fais peur aux hommes ». C’est l’objet de cet épisode N°8 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Un scénario qui, une fois n’est pas coutume, est formulé au féminin – je vais vous expliquer pourquoi ci-dessous. Déjà, la formulation de ce scénario me pose problème. « Les hommes » ou « les femmes » sous-entendent des a priori de genre bien trop généralisés, alors que votre expérience personnelle est toujours un cas particulier. Avant d’être « les hommes » ou « les femmes », nous sommes des êtres humains, tous différents. Même si vous avez vécu des répétitions de scénarios dans votre vie amoureuse, vous ne pouvez pas en faire une caractéristique représentative du genre masculin ou féminin. Surtout, je sais que ces a priori sont néfastes pour votre vie amoureuse, car ils vous empêchent de regarder objectivement chaque nouvelle personne qui se présente à vous. La bonne nouvelle, c’est qu’il vous suffit de trouver UN homme ou UNE femme qui ne correspond pas à ces a priori pour remettre en cause votre référentiel. Après la forme, le fond. Autant vous le dire tout de suite : je pense que les hommes ont rarement « peur » des femmes, quand bien même elles ont du succès et se montrent fortes. Au contraire, mon métier me prouve tous les jours qu’il existe bien assez d’hommes qui aiment des femmes ayant autant ou plus de succès qu’eux, qui sont ravis et fiers de partager leur vie. Alors oui, certains peuvent parfois vous renvoyer que vous êtes « impressionnante ». Mais c’est une mauvaise excuse. Ce n’est pas la peur qui les motive. Plus probablement, le sentiment qu’ils ne voient pas de place pour eux dans votre vie. Un scénario de positionnement Je vous entends déjà protester « allons donc, c’est de ma faute s’ils ne peuvent pas assumer une femme forte ? » Ce n’est pas une question de faute, mais plutôt de positionnement dans la démarche de séduction. Consciente de votre force, vous avez tendance à vouloir montrer la facette de vous avec laquelle vous êtes la plus à l’aise. Normal, me direz-vous. C’est de cette façon que vous avez pris l’habitude de vous valoriser dans la vie. Et souvent, vous vous attendez à avoir un certain succès aussi pour séduire de cette façon. En gros, vous allez jouer sur le côté challenge. Qui a son charme … Mais pas longtemps si c’est votre unique facette. Ce que vous faites, donc, c’est vous positionner plus ou moins inconsciemment de façon à garder l’autre à bonne distance. Vous allez vous arrêter sur un homme qui n’a pas grand’chose à investir dans une relation – ce qui vous arrangerait presque, pour être sûre de garder votre précieuse indépendance, avant de vous apercevoir que c’est un marché de dupes. Ou bien vous allez faire comprendre à celui qui pourrait investir davantage que vous n’avez vraiment besoin de rien. Et vous obtenez exactement ce que vous semblez rechercher … Pas grand’chose. Pourquoi ce scénario se présente-t-il surtout au féminin ? C’est vrai, je ne me souviens pas avoir déjà entendu un homme dire « je fais peur aux femmes ». Sans doute parce que, dans le même cas de figure, leur formulation se traduira plutôt par : « les femmes ne s’intéressent qu’à mon succès/mon argent/mon statut ». Là, nous touchons aux idées reçues sur les différences hommes/femmes et sur une inégalité perçue : qu’avoir du succès quand on est une femme est un repoussoir en amour, alors que c’est un facteur d’attractivité (certes un peu trompeur) pour les hommes. On pourrait débattre des heures sur ces différences de perception, mais pour moi, le problème de fond reste le même : c’est une question de mauvais positionnement. Il y a fort à parier qu’un homme qui croit que « les femmes » ne s’intéressent qu’à son succès, son argent ou son statut joue là-dessus pour séduire … Sans se rendre compte que cela l’empêche d’être aimé pour qui il est vraiment. Osez montrer vos aspérités autant que vos forces … Ce qui va créer l’attirance, les émotions et favoriser l’apparition de sentiments amoureux durables, c’est justement tout ce qui fait que vous êtes un être humain, authentique, avec vos hauts et vos bas, vos doutes, vos remises en cause, qui va permettre à quelqu’un de tomber amoureux de qui vous êtes et non de votre « personnage » préféré. Pour aimer et être aimé, il faut prendre le risque de perdre le contrôle. A votre avis, qu’est-ce qui fera le plus sûrement fondre un homme : une joute intellectuelle passionnante avec une femme en tailleur impeccable dans un grand restaurant, ou voir cette même femme au naturel le dimanche matin, encore toute ébouriffée, caresser tendrement son chat en dégustant son café d’un air rêveur ? Ou bien la voir partir d’un fou rire à la vue d’une situation cocasse ? Ou bien quand elle sera toute fière d’avoir débouché son évier seule ? Et ne me dites pas qu’il s’agit de montrer des qualités féminines ou masculines … Juste des qualités (ou des défauts), des contradictions humaines, complexes et variées, en une seule et même personne. Ce que vous avez déjà. Personnellement, ce qui pourrait me faire craquer chez un homme serait, par exemple, de voir un signe de timidité. Pourquoi ? Parce que j’ai un aperçu de l’être humain, sans contrôle. C’est plus émouvant que l’image puissante du cadre dynamique, du chef d’entreprise ou de l’homme politique. Celui qui…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°7 : « Je plais, mais mes relations ne durent pas »

On vous dit souvent que vous avez « tout pour plaire » (un physique avantageux, un charme certain, un humour ravageur, une brillante intelligence, une belle situation, une ambition inspirante … Ou tout à la fois). Vous avez une vie de célibataire riche, vous aimez sortir avec vos amis, vous avez l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, et/ou vous collectionnez les contacts sur des sites et applis de rencontre sans difficulté. C’est pourquoi vos amis s’étonnent que vous restiez mystérieusement célibataire, parfois depuis des années. Parce que vous n’avez pas envie de vous justifier (ou parce que vous y croyez sincèrement), vous rétorquez : « mais je suis très heureux(se) comme ça ! Seul.e/libre/indépendant.e, etc. ». Mais vous arrive-t-il, en votre for intérieur, de vous demander pourquoi vous n’avez pas encore trouvé « chaussure à votre pied » et de songer avec dépit : « je plais, mais mes relations ne durent pas » ? C’est l’objet de cet épisode N°7 de mes scénarios amoureux – les phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Pour commencer, je sais que cela choque parfois, mais sachez que je n’achète pas du tout la version de l’éternel.le célibataire bien dans ses baskets. Oui, oui, je comprends, vous savez quand même dire si vous êtes heureux(se) ou pas ! Mais mon expérience en tant que coach, c’est que : · J’entends souvent des célibataires me dire qu’ils se sentent très bien seul.es et qu’ils ne sont pas sûr.es d’avoir envie d’une relation durable. Et c’est vrai – voire nécessaire – dans certaines périodes de la vie amoureuse où l’on a besoin de se recentrer sur soi … tant que cela ne s’éternise pas et ne devient pas une philosophie de vie. · J’entends aussi souvent des gens en couple me dire qu’ils seraient sans doute mieux seul.es, car ils ne sont pas heureux dans leur relation. Et c’est vrai aussi, à l’évidence. De quoi, d’ailleurs, conforter leurs amis célibataires dans leur conviction que le couple n’est pas synonyme d’épanouissement. En revanche, JAMAIS (un mot que j’utilise rarement) je n’entends quelqu’un qui vit enfin une relation amoureuse complice, réciproque, engagée, aimante, fluide, durable, épanouissante, me dire : « Finalement, je regrette le temps où j’étais célibataire ! » Vous me suivez ? Selon moi, si vous vous satisfaites de votre vie de célibataire, c’est surtout parce que vous n’avez pas encore connu une telle relation, ou que vous avez renoncé à la (re)trouver. Ce dont je suis convaincue, c’est que nous sommes des êtres sociaux, que nous ne pouvons nous épanouir sans nous connecter et partager nos émotions, et parmi toutes les façons que nous avons de nous connecter, partager son intimité (physique, émotionnelle, intellectuelle …) avec un autre être humain est l’une des plus riches. S’en passer durablement, pour moi, c’est se couper d’un besoin incontournable, renoncer à une expérience humaine essentielle. Si vous êtes encore en train de lire, c’est qu’au fond vous êtes d’accord avec moi. S’épanouir dans une belle relation, ce serait tout de même mieux que d’être célibataire ! Mais alors, comment faire pour trouver la bonne personne et créer cette belle relation ? Je sais que vous serez parfois plus difficile à coacher que d’autres, car comme vous n’avez pas de mal à plaire et que vous avez une certaine confiance en votre pouvoir d’attirance, vous pensez déjà savoir faire l’essentiel. En fait, vous vous sentez compétent.e sur les débuts d’une relation : la séduction. C’est un avantage certain, car votre vie amoureuse ne ressemble pas au désert de Gobi. Vous avez une vie sexuelle, des flirts, des coups de cœur, des amourettes, des sexfriends, des liaisons … Que sais-je encore ? Des déconvenues aussi, mais elles ne vous découragent pas longtemps. Vous ne vous sentez ni solitaire, ni frustré.e. En tout cas, pas tous les jours. Bref, vous avez appris à vous contenter de ce que vous avez, ce qui est déjà bien, car au moins vous voyez le verre à moitié plein et ne perdez pas votre joie de vivre. En y réfléchissant, vous vous rendez même compte que vous avez un peu peur de perdre les bons côtés de la vie de célibataire : la liberté, l’indépendance, le temps libre … Même si vous savez bien qu’elle a ses hauts et ses bas – vous vous souvenez encore des deux mois de confinement passés en tête-à-tête avec votre chat, votre chien, votre poisson rouge ou votre plante verte. L’inconvénient majeur que j’y vois, c’est que cette compétence, cette relative assurance et les résultats qu’elles donnent vous distraient et vous empêchent de creuser les autres facteurs qui peuvent vous bloquer dans votre vie amoureuse. Déjà, vous n’y croyez pas ou plus trop, puisque vous épuisez votre énergie (et votre confiance en l’amour) dans des relations qui tournent court. Dans vos rencontres, vous avez pris l’habitude de miser sur ce que vous savez/pensez pouvoir plaire à l’autre, en oubliant que pour tomber amoureux(se) de vous sur le long terme, il/elle aimera connaître aussi vos faiblesses, votre vulnérabilité, tout ce qui fait votre authenticité et vous rend unique – pas le « personnage » séduisant que vous lui présentez et qui ne fera pas long feu. Ou bien vous perdez du temps à vous amouracher de personnes peu disponibles, qui vous résistent, dont vous savez pertinemment qu’elles ne seront pas les bonnes. Pourquoi ? Pour le challenge, ou simplement parce que comme cela, vous êtes sûr.e que cela n’ira pas trop loin et que vous n’aurez pas à vous investir outre mesure. Ou encore, vous trouvez le moyen de saboter une relation qui part bien dès qu’elle dure un peu et devient plus engageante. La première étape, c’est donc d’affronter ces peurs, celles que vous mettez résolument sous le tapis avant de partir habillé.e de pied en cap pour une énième soirée festive. Qui a dit que trouver une belle relation nécessitait de perdre sa liberté et son indépendance, de…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°6 : « Les sites et applications de rencontre, ce n’est pas pour moi »

Voilà l’été ! Avec la belle saison et le déconfinement, vous vous prenez à rêver de grand air, de nouveaux horizons (pas trop éloignés) et de bons moments partagés avec les personnes que vous aimez. Et surtout LA personne que vous aimeriez aimer. Celle qui vous rendrait ces expériences encore plus belles à vivre … Mais que vous n’avez pas encore rencontrée. Vos proches vous disent que cela devrait être facile pourtant, qu’il existe des sites et des applications de rencontre pour cela, que vous devriez profiter des beaux jours et des vacances pour vous y mettre. Mais votre réponse est toujours la même : « les sites et applications de rencontre, ce n’est pas pour moi ! » C’est l’objet de cet épisode N°6 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Quand j’entends cette phrase, je sais qu’il y deux possibilités : 1/ Vous n’avez jamais essayé de vous inscrire sur un site ou une application de rencontre 2/ Vous avez déjà essayé et avez eu une mauvaise expérience 1/ Vous n’avez jamais essayé Vous êtes réfractaire à l’idée de tenter les rencontres virtuelles et je vous comprends ! Le principe même de vous afficher dans un grand « catalogue » pour trouver l’amour, c’est un peu désagréable. Peut-être avez-vous vaguement honte de devoir recourir à ce moyen, ou bien peur de faire de mauvaises rencontres. Ou tout simplement, vous pensez que ce n’est pas une façon très romantique de rencontrer votre partenaire. Sachez que vous n’êtes pas seul(e), la plupart des personnes qui s’inscrivent pour (re)trouver l’amour se posent ces questions avant de se lancer. Et c’est bien normal ! En réalité, les sites et applications de rencontre, ce n’est pour personne et pour tout le monde à la fois. Ce n’est pour personne car chacun préférerait rencontrer son ou sa partenaire dans la « vraie vie », spontanément, naturellement, et si possible sans chercher. Mais quand cela n’arrive pas, il faut bien envisager des solutions alternatives. D’autant plus par les temps qui courent, quand les occasions de rencontres dans la vraie vie se trouvent compliquées par des considérations sanitaires. Et c’est pour tout le monde car : Non, il n’y a pas de honte à s’inscrire sur un site ou une appli de rencontre. De plus en plus de gens le font, y compris des gens très bien, comme vous ! Oui, on y trouve des personnes de tous âges, de tous milieux, avec des intentions diverses. Il faudra faire un tri … Tout comme dans la vraie vie, finalement. En plus condensé, car on n’a pas l’habitude de s’afficher comme disponible au quotidien comme on le fait sur un site de rencontre. Et oui, tout comme dans la vraie vie aussi, il est tout-à-fait possible d’y trouver l’amour. Cela arrive tous les jours. D’ailleurs, je suis sûre que vous connaissez des exemples. Ces outils technologiques ne sont que des outils, qu’on peut bien utiliser, ou mal (voire très mal) utiliser. Des outils qui s’avèrent néanmoins très efficaces pour délivrer leur véritable promesse : faire des rencontres qui n’auraient jamais eu lieu autrement. A vous d’en faire bon usage, mais il serait dommage de vous en priver si cela pouvait vous permettre de provoquer LA rencontre décisive, n’est-ce pas ? Pour faire un parallèle, si vous décidiez de chercher un job ou un appartement à l’heure actuelle, auriez-vous l’idée de dire « les sites de recherche d’emploi /d’annonces immobilières, ce n’est pas pour moi » ? Il ne s’agit pas de juger le moyen, mais d’être pragmatique. Quid du romantisme ? Il n’y a pas de mauvaise façon de trouver l’amour. Que vous le trouviez en patientant chez le dentiste, en jouant au basket dans un parc, en vous faisant renverser par un cadre dynamique en trottinette ou en swipant sur votre téléphone dans votre canapé – toute ressemblance avec de vraies belles rencontres n’est absolument pas fortuite 😉 – ne vous trompez pas de magie. Ce ne sont pas les circonstances qui feront la magie de la rencontre, mais plutôt la magie de l’amour qui rendra romantique a posteriori n’importe quelle circonstance de rencontre. Alors : lancez-vous ! Le premier avantage de ces outils est de vous rendre compte que vous avez toujours le choix. Car croyez-moi, il existe toujours suffisamment de gens disponibles et susceptibles de vous plaire pour que vous ne soyez pas obligé(e)s de rester célibataire ou dans une mauvaise relation. Si les sites et applis de rencontre ne faisaient que vous convaincre de cela, ce serait déjà un grand pas pour changer votre vie amoureuse. Et si vous vous demandez comment bien utiliser ces outils, lisez la suite. 2/ Vous avez déjà essayé et avez eu une mauvaise expérience Si vous avez déjà essayé et en avez conclu que ce n’était pas pour vous, c’est que l’expérience n’a pas été bonne. Je parie que vous avez surtout rencontré une de ces émotions : l’impression d’être submergé(e), le dégoût, la peur, ou … L’ennui – pour moi, une des principales plaies de la rencontre virtuelle. C’est parce que pour trouver l’amour, il ne suffit pas de s’inscrire sur un site ou une application de rencontre. Cela vous ouvre de nouvelles possibilités de rencontres, ni plus, ni moins. Le reste, comme dans la vraie vie, dépend surtout de vous. Et tant mieux ! Vous aurez d’autant plus de chances de trouver votre partenaire pour une belle relation si, notamment : Vous avez bien compris où vous en êtes de votre vie amoureuse Vous savez ce qui fait votre charme unique Vous savez ce que vous cherchez, et vous vous y tenez – car le résultat de votre recherche dépend beaucoup de l’intention que vous y projetez Vous ne laissez ni l’outil, ni personne d’autre décider pour vous, mais vous vous faites confiance et restez fidèle à vous-même Vous partez avec le bon état d’esprit : motivation,…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°5 : « Je ne peux rencontrer personne en période de pandémie »

Je reprends ma série de scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends dans mon métier de coach de vie amoureuse – avec un cinquième épisode imprévu et de circonstance : « Je ne peux rencontrer personne à cause du coronavirus » Je vois émerger au bout de longues semaines de confinement cette nouvelle croyance limitante, que j’ai envie de battre en brèche avant qu’elle ne s’ancre. Je sais que nos cerveaux sont mis à rude épreuve en ce moment, mais il est inutile de trouver une nouvelle justification pour se convaincre que trouver l’amour est difficile et qu’il n’y a rien à faire pour changer sa vie amoureuse. En réalité, l’adversité n’a jamais été un véritable obstacle à la rencontre amoureuse, même dans les pires périodes de l’histoire. Cette période ne fait pas exception : force est de constater qu’il y a des gens qui parviennent à se rencontrer, même en confinement. Notre énergie vitale est bien têtue, et tant mieux ! Je suis même convaincue que l’adversité stimule l’amour plus qu’elle ne la complique. Pourquoi ? Parce qu’elle oblige à être plus présent à ce qu’on fait, plus attentif, plus créatif, plus investi, plus persévérant. Autrement dit : elle ajoute du « piquant ». Oui, oui, je sais. On ne peut pas faire comme avant, aller dans des soirées, des événements, des apéros, ou même discuter avec quelqu’un sur un site/une appli de rencontre pour le/la retrouver ensuite dans un café, un resto, un ciné ou une expo. J’entends aussi que c’est un peu décourageant, que beaucoup de célibataires ont une baisse de motivation et se disent « à quoi bon ? » parce que cela semble plus difficile. C’était peut-être vrai au début du confinement. Mais au bout de quelque temps, la motivation et l’envie de trouver l’amour reviennent. Et puis, vous n’êtes pas une statistique. Au fond, peu importe ce qu’il se passe «en général». La seule chose qui doit vous intéresser, c’est votre cas particulier. Vous êtes un être humain, doté d’une richesse, d’une complexité, d’un charme uniques. Vous cherchez aussi une seule personne que vous verrez différente des autres, et qui sache voir votre richesse et l’aimer. Et si vous décidiez de voir la crise sanitaire comme un nouveau challenge qui oblige à être plus créatif que d’habitude ? Voilà une occasion de rendre votre vie amoureuse plus intéressante ! Ne vous laissez pas décourager. C’est le moment de sortir du lot en ne faisant pas « comme tout le monde ». Et si vous avez moins d’occasions de rencontres qu’avant, souvenez-vous qu’il suffit souvent de saisir une fois sa chance au bon moment. Concrètement, que puis-je faire dans ce contexte pour rencontrer quelqu’un ? Voici quelques exemples – toute ressemblance avec des situations existantes ayant abouti à une rencontre prometteuse n’est absolument pas fortuite : 1/ Mettez à profit chaque petite sortie Sortir peu, généralement masqué(e), éviter de croiser les gens de trop près, nous oblige à être attentif(ve) à ce que nous faisons mais aussi à faire attention aux autres, au lieu de passer sans les voir comme nous en avions l’habitude avant. Apprenez à soutenir davantage le contact visuel, sachez que ce que vous pensez très fort se lit dans votre regard, souriez derrière votre masque (mais oui, cela se voit dans vos yeux et cela s’entend dans votre voix). Et n’hésitez pas à engager la conversation – même à bonne distance dans la queue de la boulangerie. Vous avez des sujets de conversation tout trouvés, puisque nos péripéties communes nous rapprochent. Ayez aussi le réflexe de jeter un œil aux emplettes de votre prédécesseur à la caisse : fait-il les courses pour lui seul, des enfants, sa mère ? Autant d’indices sur lui et d’accroches possibles de conversation (« où avez-vous trouvé la farine ? ») 2/ Intéressez-vous à vos voisins Vous n’aviez jamais vraiment fait attention au hipster barbu du 3e étage ? Proposez lui une noisette de votre gel hydroalcoolique devant l’ascenseur, demandez-lui si c’est bien lui qui se lance tous les matins dans un sympathique solo de guitare. Cette charmante demoiselle qui habite l’immeuble d’en face à qui vous dites bonjour en applaudissant à 20h ? Allez plus loin et lancez-lui un compliment à la volée la prochaine fois (ou si vous êtes d’humeur audacieuse, inscrivez votre 06 sur une feuille à montrer depuis le balcon). 3/ Révisez votre répertoire téléphonique … … Mais ne faites pas comme tout le monde : juste parce que vous vous sentez seul(e), n’envoyez pas un « message de confinement » comme une bouteille à la mer à un(e) ex dont vous savez pertinemment qu’il/elle n’était pas fait(e) pour vous, et ne le sera jamais. En revanche, vous pouvez reconsidérer ce que j’appelle les « occasions manquées ». Comme cette femme si drôle avec laquelle vous aviez discuté toute une soirée, mais que vous n’aviez jamais rappelée parce que vous étiez trop occupé sur une mission professionnelle très prenante. Ou le meilleur copain du fiancé de votre amie dont vous aviez pris le numéro par politesse. En y repensant, il avait une bonne tête. Mais comme vous sortiez d’une rupture, vous n’aviez pas donné suite. Ou encore cette collègue qui vous plaît mais que vous vous êtes interdit de fréquenter parce que « ce serait trop compliqué au travail si jamais ça ne marche pas ». Au fait, puisque vous aimez les statistiques, le travail est encore l’un des principaux lieux de rencontre amoureuse. Peut-être est-il temps de remettre en cause vos freins de principe en vous disant « et si ça marchait ? » Et pourquoi pas cet homme que vous laissez végéter dans la « friend zone » parce qu’il cherche ses mots quand il vous parle ? Après tout, c’est peut-être simplement parce que vous le troublez, et c’est bien normal puisque vous êtes fascinante ! Changez de ton et donnez-lui une chance de vous montrer d’autres facettes, vous serez peut-être surprise…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°4 : « Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) »

Voici le quatrième épisode d’une série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux: des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils représentent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aident pas, voire nous empêchent d’avancer en amour. « Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) » : ce scénario-là, proverbe ancien et ancré dans la sagesse populaire, je l’entends très souvent en atelier collectif ou en coaching individuel, mais aussi dans la vie de tous les jours. De toute évidence, cette phrase est vraie, pour ne pas dire une lapalissade : bien sûr, vous êtes bien mieux seul(e) que dans une relation amoureuse avec une personne qui ne vous convient pas, que vous n’aimez pas ou plus, qui ne vous aime pas ou mal, qui ne vous respecte pas et/ou qui vous rend malheureux(se), voire qui est dangereux(se) pour vous. Cette affirmation peut même dans certaines situations devenir une croyance salvatrice, notamment quand il s’agit pour vous de trouver le courage de mettre fin à une relation qui ne vous rend pas heureux(se). Elle vous protège encore quand elle vous permet de prendre le temps de vous recentrer sur vous-même, de vous retrouver, et de recréer votre zone de confort dans un célibat réparateur. Non, être célibataire n’est pas forcément un problème. De même qu’être en couple n’est ni une obligation, ni une urgence, ni une finalité en soi, encore moins un gage de bonheur. Mais pourquoi adopter une phrase aussi négative comme mantra pour sa vie amoureuse ? Le ton sur lequel elle est énoncée est aussi significatif. Si elle est dite avec assurance, ou sur la défensive, je comprends qu’elle est brandie comme autojustification d’indépendance et de discernement. Si elle est prononcée d’un ton résigné, je comprends qu’elle sert de consolation pour ne pas céder à la désolation. Autrement dit : cette phrase est plus révélatrice de vos mauvaises expériences et de vos peurs que de vos bonnes résolutions en amour. Alors oui, vous pouvez être heureux(se) seul(e), avoir une vie épanouissante et être bien entouré(e) par vos proches. Dans certaines périodes de votre vie, c’est même la meilleure option, ne serait-ce que pour vous réaliser, jouir de votre indépendance, comprendre que chacun est responsable de son propre bonheur et qu’il ne faut pas attendre après quelqu’un d’autre pour le créer. Mais si j’ai choisi ce métier, c’est parce que je crois profondément que nous sommes des êtres de lien, et que partager une relation privilégiée, intime, épanouissante avec un autre être humain fait partie de nos besoins fondamentaux. Qu’une belle relation, si elle ne doit pas être le seul fondement de votre bonheur, peut grandement y contribuer et l’amplifier. Qu’y renoncer à long terme, c’est vous couper de ce besoin et vous priver d’une de nos plus belles sources d’épanouissement et d’émotions positives, et aussi priver une autre personne de cette belle relation qu’elle pourrait construire avec vous. Pour moi, le célibat n’est pas destiné à devenir une vocation. D’abord parce que c’est se fermer d’emblée à l’imprévisible, à la surprise, à l’inattendu de la vie et de l’amour.Surtout si vous faites ce choix par dépit ou par peur en restant sur vos déconvenues passées. C’est donner vraiment trop de pouvoir à vos blessures et à ceux ou celles qui vous les ont infligées. Or, ils (elles) n’ont que le pouvoir que vous voulez bien leur donner. Imaginons que vous vous brûliez la main, décideriez-vous de vous amputer du bras pour être bien certain(e) de ne plus jamais avoir mal ? Non bien sûr, vous prendriez le temps de vous soigner et de cicatriser, puis vous retrouveriez l’usage de votre main, en faisant votre possible pour ne pas vous brûler à nouveau. Les blessures amoureuses cicatrisent et se surmontent aussi, tout comme la peur du risque. Posez-vous cette question : si vous pouviez être sûr(e) d’être bien accompagné(e), voudriez-vous toujours être seul(e) ? Je parie qu’au fond de vous, la réponse est non. Alors sachez que vous avez le choix : fermer votre porte à l’amour et vous cloîtrer dans votre zone de confort, tout en vous rendant compte que la solitude finit par vous peser, ou bien la rouvrir progressivement en tirant les leçons de vos expériences passées pour en faire votre richesse dans le présent et préparer l’avenir. Faites-vous confiance pour ne pas refaire les mêmes erreurs – quitte à en essayer de nouvelles. C’est ce qui fera toute la différence et vous permettra d’avancer dans votre vie amoureuse. Donnez-vous le droit d’oser, d’être curieux(se), de réapprendre à aller vers l’autre, de lui faire confiance avec discernement, de bien choisir votre partenaire, de prendre votre temps et de créer la relation que vous voulez. Nous sommes en 2020, « être accompagné(e) » n’est pas nécessairement synonyme de perdre sa liberté ni son indépendance. Et il n’est jamais trop tard pour se (re)lancer ! Voilà le scénario qui vous permettra de sortir de votre zone de confort et d’avancer : vous seriez tout de même mieux bien accompagné(e) que seul(e) ! Ce que vous devez rechercher, c’est comment surmonter vos expériences et vos peurs pour oser reprendre le risque, et comment vous donner toutes les chances d’être bien accompagné(e). Maintenant, vous pouvez AGIR ! Ce scénario-là ne vous parle pas ? Identifiez le vôtre et demandez votre scénario express offert en suivant le lien ci-dessous : https://www.helenefrebault.com/votre-scenario-express-offert

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°3 : « Personne ne me plaît / Je suis trop exigeant(e) »

Voici le troisième épisode d’une série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils représentent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aident pas, voire nous empêchent d’avancer en amour. « Personne ne me plaît/Je suis trop exigeant(e) » : ces deux affirmations sont comme les deux faces d’une même pièce. Dans la première formulation, c’est l’histoire que vous vous racontez sur la raison de votre célibat. Dans la deuxième, vous avez simplement intégré les commentaires des autres. Au moins, dans ce scénario-ci, il ne s’agit pas d’une généralité sur l’amour mais d’une justification qui se rapporte à vous. Vous sentez bien intuitivement que cela doit venir de vous. Mais tout de même, vous avez un doute : si personne ne trouve grâce à vos yeux, c’est peut-être parce que vous ne croisez personne qui soit à la hauteur ? Ou que les personnes attirantes et disponibles sont rares en général ? Et là encore, vous vous retrouvez avec un effet de rareté. Autant vous le dire tout de suite, je n’achète pas facilement l’argument de la rareté. Nous avons beau être des personnes uniques, chacun(e) de nous a néanmoins suffisamment de richesse et de complexité pour pouvoir attirer et être attiré(e) par suffisamment de personnes différentes dans une vie. Je veux bien croire qu’il n’y ait pas beaucoup de gens qui vous plaisent – et d’ailleurs, en faut-il vraiment beaucoup pour trouver votre bonheur ? Mais personne, non. Ni même une seule et unique âme sœur à trouver comme la fameuse aiguille dans une botte de foin parmi les milliers de personnes qui croiseront votre route. Un partenaire n’est pas unique et fait pour vous a priori, mais devient unique par l’investissement et la connaissance réciproques, par la construction de la relation, exactement comme la rose du Petit Prince. Et tant mieux ! Lorsque j’entends ces affirmations, je pars donc du principe que l’impression de rareté est une sorte d’illusion d’optique. Il est alors important de creuser davantage : pourquoi et comment en êtes-vous arrivé(e) à la conclusion que « personne ne vous plaît » ? Posez-vous ces trois questions : 1/ Est-ce que je croise souvent de nouvelles personnes ? Rencontrez-vous suffisamment de personnes nouvelles dans votre entourage au cours d’une année ? Faites-vous le nécessaire pour en rencontrer ? Avez-vous l’impression d’avoir le choix, ne serait-ce que parmi des personnes qui ne vous plaisent pas ? Si vous rencontrez peu de nouvelles personnes, pas étonnant que vous n’en rencontriez pas qui vous plaisent. Votre référentiel est trop limité et c’est aussi peu significatif que d’affirmer « je ne trouve jamais la bonne coupe de pantalon » en allant toujours dans les trois mêmes magasins. Commencez par étendre votre zone de confort, diversifier vos fréquentations, modifier vos habitudes et allez davantage vers les autres. Ensuite, vous pourrez vous poser la deuxième question. 2/ Est-ce que je m’intéresse vraiment aux personnes que je croise ? Regardez-vous vraiment les gens autour de vous ? Dans quel contexte ? Surtout lorsque vous êtes de sortie le vendredi ou le samedi soir ? Ou bien partout où vous allez (dans les transports, au travail, à la salle de gym, en vacances, à la boulangerie, au café, au garage, au supermarché …) ? Vous posez-vous souvent la question « y a-t-il quelqu’un ici qui pourrait me plaire » ? Songez que dans la vraie vie, une personne qui peut vous plaire se présentera très rarement perchée sur son cheval blanc, auréolée de lumière, ou bien brandissant la pancarte «me voilà !». Vous pourriez très bien ne pas remarquer une entrée en scène discrète et inattendue, surtout si vous êtes dans un mauvais jour ou simplement distrait(e). Je suis prête à parier que vous êtes déjà passé(e) à côté de beaucoup d’opportunités sans le savoir ! Elargissez le champ de votre imagination et questionnez votre ouverture d’esprit quant au contexte. Il n’y a pas de « bon endroit » ni de « bon moment ». Tous les endroits et tous les moments sont bons pour croiser quelqu’un qui vous plaît. Comment cela, vous n’avez pas remarqué cette charmante dame dans la file d’attente de la fromagerie de quartier, ce garçon rêveur dans la salle d’attente de votre dentiste, ou bien ce sympathique papa célibataire à la réunion de parents d’élèves ? La magie de l’amour ne se trouve pas dans le glamour de la situation, mais bien souvent malgré son absence : voilà une belle illusion d’optique. 3/ Est-ce que je ne juge pas trop vite, et sur quels critères ? Si vous pensez avoir suffisamment d’occasions de rencontres, et la présence d’esprit de bien ouvrir les yeux, vous pouvez maintenant vous interroger sur vos attirances. Est-ce un mal d’être exigeant(e) en amour ? Absolument pas ! Mais la question est plutôt : sur quoi êtes-vous exigeant(e) ? Quels sont vos critères ? En avez-vous trop ? Pas assez ? Sont-ils pertinents pour vous assurer que cette personne a le potentiel de vous rendre heureux(se) ? Et que cache votre intransigeance sur certains critères pas si pertinents (par exemple : des caractéristiques physiques trop précises, un style vestimentaire …) ? Est-ce qu’il n’y a pas quelques peurs à dénicher dans votre « filtre » personnel ? Entendons-nous bien : je ne dis pas qu’au final, vous ne tomberez pas amoureux(se) de quelqu’un qui correspondra à certains de vos critères. Mais ne vous promenez pas avec une longue liste en tête. Personne n’aime passer un entretien d’embauche en amour et vous constaterez parfois que quelqu’un qui coche tous vos critères sur le papier ne vous crée aucune émotion. L’inverse arrive aussi : aucun critère de rempli, mais l’émotion est là. Car ce n’est tout simplement pas comme ça que ça marche ! Gardez…