J’ai beau être coach et chercher sans cesse comment aider les personnes que j’accompagne à passer à l’action, il m’arrive à moi aussi d’hésiter à prendre une décision et à la mettre en pratique, tout en sachant que c’est la bonne. Je m’étonne toujours de la force de résistance que notre cerveau et nos émotions peuvent déployer pour se mettre en travers d’un changement ou d’une adaptation, même positifs … Mercredi soir, après l’annonce du 3e confinement (pardon, des mesures de freinage), et alors que j’étais résignée à subir une deuxième fois une période de télé-travail/-lycée/-collège avec mes deux ados, j’ai réalisé que j’avais la chance d’avoir une solution ET une petite fenêtre de liberté pour quitter Paris le temps de quelques semaines. Et là, bien sûr, ont surgi toutes sortes de questions : est-ce que ce ne sera pas trop long ? Comment faire ? Ai-je vraiment le droit ? Et s’il se passait quelque chose chez moi en mon absence ? Comment s’organisera-t-on sur place ? Comment assurer la continuité de mes activités ? Que faudrait-il emmener ? Etc. Alors que la seule question intéressante était : mais qu’est-ce qui me retient VRAIMENT à Paris dans les prochaines semaines ? En vérité, rien. Tout ce dont j’ai besoin, je peux l’emmener avec moi, le faire à distance ou le déléguer à quelqu’un d’autre. Du moins pour quelques semaines. La réponse est donc, uniquement, l’appréhension de changer, de faire différemment, de me tromper, bref … de sortir à nouveau de ma zone de confort. Alors que le bénéfice est évident : davantage de place pour tout le monde, davantage de sérénité sans pour autant laisser en plan les projets en cours, proximité avec la nature, possibilités de se ressourcer dans un rayon de 10km. Surtout, j’y gagne l’énergie, la confiance et l’optimisme que seule peut me donner l’action. En même temps, je fais de nouveau l’expérience que la réalité est souvent plus simple que ce que j’avais imaginé. En tout cas, sûrement pas plus compliquée que si j’avais opté pour l’inaction ! Voici ce que je continue à vous transmettre dans mes coachings et mes ateliers : mettez de côté vos questionnements et passez à l’action. Sans attendre (de meilleures circonstances, que la chance tourne, que le reste avance, que vous soyez prêt(e), etc.) car ce n’est que le prétexte que votre peur du changement ou de l’inconnu vous fait imaginer. En réalité, plus vous attendez, plus vos questionnements vous retiennent. Oui, vous avez toujours un choix, même s’il ne vous apparaît pas toujours de façon évidente. Risquer de vous tromper n’est pas si grave, au regard de ce que peut vous apporter le sentiment d’être acteur/trice de votre vie, en particulier de votre vie amoureuse. Agir vous permettra d’avancer, de gagner en confiance, de changer votre état d’esprit … Et finalement de transformer votre réalité ! Je ne vous dis pas que ce sera facile tous les jours, mais la vie est ainsi faite que les difficultés surgiront que vous agissiez ou non. Autant avoir la satisfaction d’avoir choisi le chemin sur lequel vous rencontrerez ces imprévus. Et oui, votre chemin se fait en marchant. Vous voyez où je veux en venir : si vous avez envie d’avancer dans votre vie amoureuse, cette période ne doit pas être un nouveau prétexte pour attendre. Votre temps est précieux. Comme sur cette photo de ma fille, bien connectée à son énergie vitale, vous pourrez bientôt sauter de joie en atteignant la plage ! Tout ce que je vous souhaite, c’est d’en arriver à vous dire : « mais pourquoi donc ai-je hésité si longtemps ? » Et même à distance, vous savez où me trouver 🙂