#viedecoach : comment suis-je devenue coach de vie amoureuse ?

Voilà une question que l’on me pose régulièrement. Et c’est normal, car j’ai bien conscience que le sujet même de mon métier interpelle : la vie amoureuse. Je sens aussi, souvent, qu’il y a d’autres questions cachées derrière cette question : qu’est-ce qui fait que je suis compétente en la matière ? Est-ce qu’on peut même se faire coacher pour sa vie amoureuse ? Comment ça marche, concrètement ? Etc. Je ne m’attarderai pas aujourd’hui sur toutes les croyances sur l’amour qui y sont sous-entendues. Ce serait bien trop long 🙂 Voici comment j’ai répondu lors d’un webinaire pour des entrepreneur(e)s célibataires – la précision est importante, car ma réponse est forcément un peu différente selon la(les) personne(s) à qui je m’adresse. (Je dirais même plus : je m’amuse à ne jamais donner exactement la même réponse:))) Ce qui ne change pas en revanche : le plaisir que j’ai à partager ma passion pour ce métier. Oui j’y crois, parce que je sais que ça marche et que votre vie amoureuse peut en être transformée ! #changement #bonheur #celibataire #confiance #couple #scénario #développementpersonnel #intelligenceémotionnelle #cgbb #essecalumni #caproteine #proteineaufeminin

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°8 : « Je crois que je fais peur aux hommes »

Vous êtes une femme indépendante, vous avez un certain succès/pouvoir dans votre carrière, ou une forme de célébrité, bref, d’une manière ou d’une autre, vous connaissez vos forces dans la vie et vous en êtes fière. Mais vous avez l’impression qu’elles vous portent préjudice en amour. Vous en êtes arrivée à cette conclusion pour expliquer votre célibat qui se prolonge : « je crois que je fais peur aux hommes ». C’est l’objet de cet épisode N°8 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Un scénario qui, une fois n’est pas coutume, est formulé au féminin – je vais vous expliquer pourquoi ci-dessous. Déjà, la formulation de ce scénario me pose problème. « Les hommes » ou « les femmes » sous-entendent des a priori de genre bien trop généralisés, alors que votre expérience personnelle est toujours un cas particulier. Avant d’être « les hommes » ou « les femmes », nous sommes des êtres humains, tous différents. Même si vous avez vécu des répétitions de scénarios dans votre vie amoureuse, vous ne pouvez pas en faire une caractéristique représentative du genre masculin ou féminin. Surtout, je sais que ces a priori sont néfastes pour votre vie amoureuse, car ils vous empêchent de regarder objectivement chaque nouvelle personne qui se présente à vous. La bonne nouvelle, c’est qu’il vous suffit de trouver UN homme ou UNE femme qui ne correspond pas à ces a priori pour remettre en cause votre référentiel. Après la forme, le fond. Autant vous le dire tout de suite : je pense que les hommes ont rarement « peur » des femmes, quand bien même elles ont du succès et se montrent fortes. Au contraire, mon métier me prouve tous les jours qu’il existe bien assez d’hommes qui aiment des femmes ayant autant ou plus de succès qu’eux, qui sont ravis et fiers de partager leur vie. Alors oui, certains peuvent parfois vous renvoyer que vous êtes « impressionnante ». Mais c’est une mauvaise excuse. Ce n’est pas la peur qui les motive. Plus probablement, le sentiment qu’ils ne voient pas de place pour eux dans votre vie. Un scénario de positionnement Je vous entends déjà protester « allons donc, c’est de ma faute s’ils ne peuvent pas assumer une femme forte ? » Ce n’est pas une question de faute, mais plutôt de positionnement dans la démarche de séduction. Consciente de votre force, vous avez tendance à vouloir montrer la facette de vous avec laquelle vous êtes la plus à l’aise. Normal, me direz-vous. C’est de cette façon que vous avez pris l’habitude de vous valoriser dans la vie. Et souvent, vous vous attendez à avoir un certain succès aussi pour séduire de cette façon. En gros, vous allez jouer sur le côté challenge. Qui a son charme … Mais pas longtemps si c’est votre unique facette. Ce que vous faites, donc, c’est vous positionner plus ou moins inconsciemment de façon à garder l’autre à bonne distance. Vous allez vous arrêter sur un homme qui n’a pas grand’chose à investir dans une relation – ce qui vous arrangerait presque, pour être sûre de garder votre précieuse indépendance, avant de vous apercevoir que c’est un marché de dupes. Ou bien vous allez faire comprendre à celui qui pourrait investir davantage que vous n’avez vraiment besoin de rien. Et vous obtenez exactement ce que vous semblez rechercher … Pas grand’chose. Pourquoi ce scénario se présente-t-il surtout au féminin ? C’est vrai, je ne me souviens pas avoir déjà entendu un homme dire « je fais peur aux femmes ». Sans doute parce que, dans le même cas de figure, leur formulation se traduira plutôt par : « les femmes ne s’intéressent qu’à mon succès/mon argent/mon statut ». Là, nous touchons aux idées reçues sur les différences hommes/femmes et sur une inégalité perçue : qu’avoir du succès quand on est une femme est un repoussoir en amour, alors que c’est un facteur d’attractivité (certes un peu trompeur) pour les hommes. On pourrait débattre des heures sur ces différences de perception, mais pour moi, le problème de fond reste le même : c’est une question de mauvais positionnement. Il y a fort à parier qu’un homme qui croit que « les femmes » ne s’intéressent qu’à son succès, son argent ou son statut joue là-dessus pour séduire … Sans se rendre compte que cela l’empêche d’être aimé pour qui il est vraiment. Osez montrer vos aspérités autant que vos forces … Ce qui va créer l’attirance, les émotions et favoriser l’apparition de sentiments amoureux durables, c’est justement tout ce qui fait que vous êtes un être humain, authentique, avec vos hauts et vos bas, vos doutes, vos remises en cause, qui va permettre à quelqu’un de tomber amoureux de qui vous êtes et non de votre « personnage » préféré. Pour aimer et être aimé, il faut prendre le risque de perdre le contrôle. A votre avis, qu’est-ce qui fera le plus sûrement fondre un homme : une joute intellectuelle passionnante avec une femme en tailleur impeccable dans un grand restaurant, ou voir cette même femme au naturel le dimanche matin, encore toute ébouriffée, caresser tendrement son chat en dégustant son café d’un air rêveur ? Ou bien la voir partir d’un fou rire à la vue d’une situation cocasse ? Ou bien quand elle sera toute fière d’avoir débouché son évier seule ? Et ne me dites pas qu’il s’agit de montrer des qualités féminines ou masculines … Juste des qualités (ou des défauts), des contradictions humaines, complexes et variées, en une seule et même personne. Ce que vous avez déjà. Personnellement, ce qui pourrait me faire craquer chez un homme serait, par exemple, de voir un signe de timidité. Pourquoi ? Parce que j’ai un aperçu de l’être humain, sans contrôle. C’est plus émouvant que l’image puissante du cadre dynamique, du chef d’entreprise ou de l’homme politique. Celui qui…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°7 : « Je plais, mais mes relations ne durent pas »

On vous dit souvent que vous avez « tout pour plaire » (un physique avantageux, un charme certain, un humour ravageur, une brillante intelligence, une belle situation, une ambition inspirante … Ou tout à la fois). Vous avez une vie de célibataire riche, vous aimez sortir avec vos amis, vous avez l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, et/ou vous collectionnez les contacts sur des sites et applis de rencontre sans difficulté. C’est pourquoi vos amis s’étonnent que vous restiez mystérieusement célibataire, parfois depuis des années. Parce que vous n’avez pas envie de vous justifier (ou parce que vous y croyez sincèrement), vous rétorquez : « mais je suis très heureux(se) comme ça ! Seul.e/libre/indépendant.e, etc. ». Mais vous arrive-t-il, en votre for intérieur, de vous demander pourquoi vous n’avez pas encore trouvé « chaussure à votre pied » et de songer avec dépit : « je plais, mais mes relations ne durent pas » ? C’est l’objet de cet épisode N°7 de mes scénarios amoureux – les phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Pour commencer, je sais que cela choque parfois, mais sachez que je n’achète pas du tout la version de l’éternel.le célibataire bien dans ses baskets. Oui, oui, je comprends, vous savez quand même dire si vous êtes heureux(se) ou pas ! Mais mon expérience en tant que coach, c’est que : · J’entends souvent des célibataires me dire qu’ils se sentent très bien seul.es et qu’ils ne sont pas sûr.es d’avoir envie d’une relation durable. Et c’est vrai – voire nécessaire – dans certaines périodes de la vie amoureuse où l’on a besoin de se recentrer sur soi … tant que cela ne s’éternise pas et ne devient pas une philosophie de vie. · J’entends aussi souvent des gens en couple me dire qu’ils seraient sans doute mieux seul.es, car ils ne sont pas heureux dans leur relation. Et c’est vrai aussi, à l’évidence. De quoi, d’ailleurs, conforter leurs amis célibataires dans leur conviction que le couple n’est pas synonyme d’épanouissement. En revanche, JAMAIS (un mot que j’utilise rarement) je n’entends quelqu’un qui vit enfin une relation amoureuse complice, réciproque, engagée, aimante, fluide, durable, épanouissante, me dire : « Finalement, je regrette le temps où j’étais célibataire ! » Vous me suivez ? Selon moi, si vous vous satisfaites de votre vie de célibataire, c’est surtout parce que vous n’avez pas encore connu une telle relation, ou que vous avez renoncé à la (re)trouver. Ce dont je suis convaincue, c’est que nous sommes des êtres sociaux, que nous ne pouvons nous épanouir sans nous connecter et partager nos émotions, et parmi toutes les façons que nous avons de nous connecter, partager son intimité (physique, émotionnelle, intellectuelle …) avec un autre être humain est l’une des plus riches. S’en passer durablement, pour moi, c’est se couper d’un besoin incontournable, renoncer à une expérience humaine essentielle. Si vous êtes encore en train de lire, c’est qu’au fond vous êtes d’accord avec moi. S’épanouir dans une belle relation, ce serait tout de même mieux que d’être célibataire ! Mais alors, comment faire pour trouver la bonne personne et créer cette belle relation ? Je sais que vous serez parfois plus difficile à coacher que d’autres, car comme vous n’avez pas de mal à plaire et que vous avez une certaine confiance en votre pouvoir d’attirance, vous pensez déjà savoir faire l’essentiel. En fait, vous vous sentez compétent.e sur les débuts d’une relation : la séduction. C’est un avantage certain, car votre vie amoureuse ne ressemble pas au désert de Gobi. Vous avez une vie sexuelle, des flirts, des coups de cœur, des amourettes, des sexfriends, des liaisons … Que sais-je encore ? Des déconvenues aussi, mais elles ne vous découragent pas longtemps. Vous ne vous sentez ni solitaire, ni frustré.e. En tout cas, pas tous les jours. Bref, vous avez appris à vous contenter de ce que vous avez, ce qui est déjà bien, car au moins vous voyez le verre à moitié plein et ne perdez pas votre joie de vivre. En y réfléchissant, vous vous rendez même compte que vous avez un peu peur de perdre les bons côtés de la vie de célibataire : la liberté, l’indépendance, le temps libre … Même si vous savez bien qu’elle a ses hauts et ses bas – vous vous souvenez encore des deux mois de confinement passés en tête-à-tête avec votre chat, votre chien, votre poisson rouge ou votre plante verte. L’inconvénient majeur que j’y vois, c’est que cette compétence, cette relative assurance et les résultats qu’elles donnent vous distraient et vous empêchent de creuser les autres facteurs qui peuvent vous bloquer dans votre vie amoureuse. Déjà, vous n’y croyez pas ou plus trop, puisque vous épuisez votre énergie (et votre confiance en l’amour) dans des relations qui tournent court. Dans vos rencontres, vous avez pris l’habitude de miser sur ce que vous savez/pensez pouvoir plaire à l’autre, en oubliant que pour tomber amoureux(se) de vous sur le long terme, il/elle aimera connaître aussi vos faiblesses, votre vulnérabilité, tout ce qui fait votre authenticité et vous rend unique – pas le « personnage » séduisant que vous lui présentez et qui ne fera pas long feu. Ou bien vous perdez du temps à vous amouracher de personnes peu disponibles, qui vous résistent, dont vous savez pertinemment qu’elles ne seront pas les bonnes. Pourquoi ? Pour le challenge, ou simplement parce que comme cela, vous êtes sûr.e que cela n’ira pas trop loin et que vous n’aurez pas à vous investir outre mesure. Ou encore, vous trouvez le moyen de saboter une relation qui part bien dès qu’elle dure un peu et devient plus engageante. La première étape, c’est donc d’affronter ces peurs, celles que vous mettez résolument sous le tapis avant de partir habillé.e de pied en cap pour une énième soirée festive. Qui a dit que trouver une belle relation nécessitait de perdre sa liberté et son indépendance, de…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°6 : « Les sites et applications de rencontre, ce n’est pas pour moi »

Voilà l’été ! Avec la belle saison et le déconfinement, vous vous prenez à rêver de grand air, de nouveaux horizons (pas trop éloignés) et de bons moments partagés avec les personnes que vous aimez. Et surtout LA personne que vous aimeriez aimer. Celle qui vous rendrait ces expériences encore plus belles à vivre … Mais que vous n’avez pas encore rencontrée. Vos proches vous disent que cela devrait être facile pourtant, qu’il existe des sites et des applications de rencontre pour cela, que vous devriez profiter des beaux jours et des vacances pour vous y mettre. Mais votre réponse est toujours la même : « les sites et applications de rencontre, ce n’est pas pour moi ! » C’est l’objet de cet épisode N°6 de mes scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Quand j’entends cette phrase, je sais qu’il y deux possibilités : 1/ Vous n’avez jamais essayé de vous inscrire sur un site ou une application de rencontre 2/ Vous avez déjà essayé et avez eu une mauvaise expérience 1/ Vous n’avez jamais essayé Vous êtes réfractaire à l’idée de tenter les rencontres virtuelles et je vous comprends ! Le principe même de vous afficher dans un grand « catalogue » pour trouver l’amour, c’est un peu désagréable. Peut-être avez-vous vaguement honte de devoir recourir à ce moyen, ou bien peur de faire de mauvaises rencontres. Ou tout simplement, vous pensez que ce n’est pas une façon très romantique de rencontrer votre partenaire. Sachez que vous n’êtes pas seul(e), la plupart des personnes qui s’inscrivent pour (re)trouver l’amour se posent ces questions avant de se lancer. Et c’est bien normal ! En réalité, les sites et applications de rencontre, ce n’est pour personne et pour tout le monde à la fois. Ce n’est pour personne car chacun préférerait rencontrer son ou sa partenaire dans la « vraie vie », spontanément, naturellement, et si possible sans chercher. Mais quand cela n’arrive pas, il faut bien envisager des solutions alternatives. D’autant plus par les temps qui courent, quand les occasions de rencontres dans la vraie vie se trouvent compliquées par des considérations sanitaires. Et c’est pour tout le monde car : Non, il n’y a pas de honte à s’inscrire sur un site ou une appli de rencontre. De plus en plus de gens le font, y compris des gens très bien, comme vous ! Oui, on y trouve des personnes de tous âges, de tous milieux, avec des intentions diverses. Il faudra faire un tri … Tout comme dans la vraie vie, finalement. En plus condensé, car on n’a pas l’habitude de s’afficher comme disponible au quotidien comme on le fait sur un site de rencontre. Et oui, tout comme dans la vraie vie aussi, il est tout-à-fait possible d’y trouver l’amour. Cela arrive tous les jours. D’ailleurs, je suis sûre que vous connaissez des exemples. Ces outils technologiques ne sont que des outils, qu’on peut bien utiliser, ou mal (voire très mal) utiliser. Des outils qui s’avèrent néanmoins très efficaces pour délivrer leur véritable promesse : faire des rencontres qui n’auraient jamais eu lieu autrement. A vous d’en faire bon usage, mais il serait dommage de vous en priver si cela pouvait vous permettre de provoquer LA rencontre décisive, n’est-ce pas ? Pour faire un parallèle, si vous décidiez de chercher un job ou un appartement à l’heure actuelle, auriez-vous l’idée de dire « les sites de recherche d’emploi /d’annonces immobilières, ce n’est pas pour moi » ? Il ne s’agit pas de juger le moyen, mais d’être pragmatique. Quid du romantisme ? Il n’y a pas de mauvaise façon de trouver l’amour. Que vous le trouviez en patientant chez le dentiste, en jouant au basket dans un parc, en vous faisant renverser par un cadre dynamique en trottinette ou en swipant sur votre téléphone dans votre canapé – toute ressemblance avec de vraies belles rencontres n’est absolument pas fortuite 😉 – ne vous trompez pas de magie. Ce ne sont pas les circonstances qui feront la magie de la rencontre, mais plutôt la magie de l’amour qui rendra romantique a posteriori n’importe quelle circonstance de rencontre. Alors : lancez-vous ! Le premier avantage de ces outils est de vous rendre compte que vous avez toujours le choix. Car croyez-moi, il existe toujours suffisamment de gens disponibles et susceptibles de vous plaire pour que vous ne soyez pas obligé(e)s de rester célibataire ou dans une mauvaise relation. Si les sites et applis de rencontre ne faisaient que vous convaincre de cela, ce serait déjà un grand pas pour changer votre vie amoureuse. Et si vous vous demandez comment bien utiliser ces outils, lisez la suite. 2/ Vous avez déjà essayé et avez eu une mauvaise expérience Si vous avez déjà essayé et en avez conclu que ce n’était pas pour vous, c’est que l’expérience n’a pas été bonne. Je parie que vous avez surtout rencontré une de ces émotions : l’impression d’être submergé(e), le dégoût, la peur, ou … L’ennui – pour moi, une des principales plaies de la rencontre virtuelle. C’est parce que pour trouver l’amour, il ne suffit pas de s’inscrire sur un site ou une application de rencontre. Cela vous ouvre de nouvelles possibilités de rencontres, ni plus, ni moins. Le reste, comme dans la vraie vie, dépend surtout de vous. Et tant mieux ! Vous aurez d’autant plus de chances de trouver votre partenaire pour une belle relation si, notamment : Vous avez bien compris où vous en êtes de votre vie amoureuse Vous savez ce qui fait votre charme unique Vous savez ce que vous cherchez, et vous vous y tenez – car le résultat de votre recherche dépend beaucoup de l’intention que vous y projetez Vous ne laissez ni l’outil, ni personne d’autre décider pour vous, mais vous vous faites confiance et restez fidèle à vous-même Vous partez avec le bon état d’esprit : motivation,…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°5 : « Je ne peux rencontrer personne en période de pandémie »

Je reprends ma série de scénarios amoureux – phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends dans mon métier de coach de vie amoureuse – avec un cinquième épisode imprévu et de circonstance : « Je ne peux rencontrer personne à cause du coronavirus » Je vois émerger au bout de longues semaines de confinement cette nouvelle croyance limitante, que j’ai envie de battre en brèche avant qu’elle ne s’ancre. Je sais que nos cerveaux sont mis à rude épreuve en ce moment, mais il est inutile de trouver une nouvelle justification pour se convaincre que trouver l’amour est difficile et qu’il n’y a rien à faire pour changer sa vie amoureuse. En réalité, l’adversité n’a jamais été un véritable obstacle à la rencontre amoureuse, même dans les pires périodes de l’histoire. Cette période ne fait pas exception : force est de constater qu’il y a des gens qui parviennent à se rencontrer, même en confinement. Notre énergie vitale est bien têtue, et tant mieux ! Je suis même convaincue que l’adversité stimule l’amour plus qu’elle ne la complique. Pourquoi ? Parce qu’elle oblige à être plus présent à ce qu’on fait, plus attentif, plus créatif, plus investi, plus persévérant. Autrement dit : elle ajoute du « piquant ». Oui, oui, je sais. On ne peut pas faire comme avant, aller dans des soirées, des événements, des apéros, ou même discuter avec quelqu’un sur un site/une appli de rencontre pour le/la retrouver ensuite dans un café, un resto, un ciné ou une expo. J’entends aussi que c’est un peu décourageant, que beaucoup de célibataires ont une baisse de motivation et se disent « à quoi bon ? » parce que cela semble plus difficile. C’était peut-être vrai au début du confinement. Mais au bout de quelque temps, la motivation et l’envie de trouver l’amour reviennent. Et puis, vous n’êtes pas une statistique. Au fond, peu importe ce qu’il se passe «en général». La seule chose qui doit vous intéresser, c’est votre cas particulier. Vous êtes un être humain, doté d’une richesse, d’une complexité, d’un charme uniques. Vous cherchez aussi une seule personne que vous verrez différente des autres, et qui sache voir votre richesse et l’aimer. Et si vous décidiez de voir la crise sanitaire comme un nouveau challenge qui oblige à être plus créatif que d’habitude ? Voilà une occasion de rendre votre vie amoureuse plus intéressante ! Ne vous laissez pas décourager. C’est le moment de sortir du lot en ne faisant pas « comme tout le monde ». Et si vous avez moins d’occasions de rencontres qu’avant, souvenez-vous qu’il suffit souvent de saisir une fois sa chance au bon moment. Concrètement, que puis-je faire dans ce contexte pour rencontrer quelqu’un ? Voici quelques exemples – toute ressemblance avec des situations existantes ayant abouti à une rencontre prometteuse n’est absolument pas fortuite : 1/ Mettez à profit chaque petite sortie Sortir peu, généralement masqué(e), éviter de croiser les gens de trop près, nous oblige à être attentif(ve) à ce que nous faisons mais aussi à faire attention aux autres, au lieu de passer sans les voir comme nous en avions l’habitude avant. Apprenez à soutenir davantage le contact visuel, sachez que ce que vous pensez très fort se lit dans votre regard, souriez derrière votre masque (mais oui, cela se voit dans vos yeux et cela s’entend dans votre voix). Et n’hésitez pas à engager la conversation – même à bonne distance dans la queue de la boulangerie. Vous avez des sujets de conversation tout trouvés, puisque nos péripéties communes nous rapprochent. Ayez aussi le réflexe de jeter un œil aux emplettes de votre prédécesseur à la caisse : fait-il les courses pour lui seul, des enfants, sa mère ? Autant d’indices sur lui et d’accroches possibles de conversation (« où avez-vous trouvé la farine ? ») 2/ Intéressez-vous à vos voisins Vous n’aviez jamais vraiment fait attention au hipster barbu du 3e étage ? Proposez lui une noisette de votre gel hydroalcoolique devant l’ascenseur, demandez-lui si c’est bien lui qui se lance tous les matins dans un sympathique solo de guitare. Cette charmante demoiselle qui habite l’immeuble d’en face à qui vous dites bonjour en applaudissant à 20h ? Allez plus loin et lancez-lui un compliment à la volée la prochaine fois (ou si vous êtes d’humeur audacieuse, inscrivez votre 06 sur une feuille à montrer depuis le balcon). 3/ Révisez votre répertoire téléphonique … … Mais ne faites pas comme tout le monde : juste parce que vous vous sentez seul(e), n’envoyez pas un « message de confinement » comme une bouteille à la mer à un(e) ex dont vous savez pertinemment qu’il/elle n’était pas fait(e) pour vous, et ne le sera jamais. En revanche, vous pouvez reconsidérer ce que j’appelle les « occasions manquées ». Comme cette femme si drôle avec laquelle vous aviez discuté toute une soirée, mais que vous n’aviez jamais rappelée parce que vous étiez trop occupé sur une mission professionnelle très prenante. Ou le meilleur copain du fiancé de votre amie dont vous aviez pris le numéro par politesse. En y repensant, il avait une bonne tête. Mais comme vous sortiez d’une rupture, vous n’aviez pas donné suite. Ou encore cette collègue qui vous plaît mais que vous vous êtes interdit de fréquenter parce que « ce serait trop compliqué au travail si jamais ça ne marche pas ». Au fait, puisque vous aimez les statistiques, le travail est encore l’un des principaux lieux de rencontre amoureuse. Peut-être est-il temps de remettre en cause vos freins de principe en vous disant « et si ça marchait ? » Et pourquoi pas cet homme que vous laissez végéter dans la « friend zone » parce qu’il cherche ses mots quand il vous parle ? Après tout, c’est peut-être simplement parce que vous le troublez, et c’est bien normal puisque vous êtes fascinante ! Changez de ton et donnez-lui une chance de vous montrer d’autres facettes, vous serez peut-être surprise…

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°4 : « Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) »

Voici le quatrième épisode d’une série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux: des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils représentent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aident pas, voire nous empêchent d’avancer en amour. « Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) » : ce scénario-là, proverbe ancien et ancré dans la sagesse populaire, je l’entends très souvent en atelier collectif ou en coaching individuel, mais aussi dans la vie de tous les jours. De toute évidence, cette phrase est vraie, pour ne pas dire une lapalissade : bien sûr, vous êtes bien mieux seul(e) que dans une relation amoureuse avec une personne qui ne vous convient pas, que vous n’aimez pas ou plus, qui ne vous aime pas ou mal, qui ne vous respecte pas et/ou qui vous rend malheureux(se), voire qui est dangereux(se) pour vous. Cette affirmation peut même dans certaines situations devenir une croyance salvatrice, notamment quand il s’agit pour vous de trouver le courage de mettre fin à une relation qui ne vous rend pas heureux(se). Elle vous protège encore quand elle vous permet de prendre le temps de vous recentrer sur vous-même, de vous retrouver, et de recréer votre zone de confort dans un célibat réparateur. Non, être célibataire n’est pas forcément un problème. De même qu’être en couple n’est ni une obligation, ni une urgence, ni une finalité en soi, encore moins un gage de bonheur. Mais pourquoi adopter une phrase aussi négative comme mantra pour sa vie amoureuse ? Le ton sur lequel elle est énoncée est aussi significatif. Si elle est dite avec assurance, ou sur la défensive, je comprends qu’elle est brandie comme autojustification d’indépendance et de discernement. Si elle est prononcée d’un ton résigné, je comprends qu’elle sert de consolation pour ne pas céder à la désolation. Autrement dit : cette phrase est plus révélatrice de vos mauvaises expériences et de vos peurs que de vos bonnes résolutions en amour. Alors oui, vous pouvez être heureux(se) seul(e), avoir une vie épanouissante et être bien entouré(e) par vos proches. Dans certaines périodes de votre vie, c’est même la meilleure option, ne serait-ce que pour vous réaliser, jouir de votre indépendance, comprendre que chacun est responsable de son propre bonheur et qu’il ne faut pas attendre après quelqu’un d’autre pour le créer. Mais si j’ai choisi ce métier, c’est parce que je crois profondément que nous sommes des êtres de lien, et que partager une relation privilégiée, intime, épanouissante avec un autre être humain fait partie de nos besoins fondamentaux. Qu’une belle relation, si elle ne doit pas être le seul fondement de votre bonheur, peut grandement y contribuer et l’amplifier. Qu’y renoncer à long terme, c’est vous couper de ce besoin et vous priver d’une de nos plus belles sources d’épanouissement et d’émotions positives, et aussi priver une autre personne de cette belle relation qu’elle pourrait construire avec vous. Pour moi, le célibat n’est pas destiné à devenir une vocation. D’abord parce que c’est se fermer d’emblée à l’imprévisible, à la surprise, à l’inattendu de la vie et de l’amour.Surtout si vous faites ce choix par dépit ou par peur en restant sur vos déconvenues passées. C’est donner vraiment trop de pouvoir à vos blessures et à ceux ou celles qui vous les ont infligées. Or, ils (elles) n’ont que le pouvoir que vous voulez bien leur donner. Imaginons que vous vous brûliez la main, décideriez-vous de vous amputer du bras pour être bien certain(e) de ne plus jamais avoir mal ? Non bien sûr, vous prendriez le temps de vous soigner et de cicatriser, puis vous retrouveriez l’usage de votre main, en faisant votre possible pour ne pas vous brûler à nouveau. Les blessures amoureuses cicatrisent et se surmontent aussi, tout comme la peur du risque. Posez-vous cette question : si vous pouviez être sûr(e) d’être bien accompagné(e), voudriez-vous toujours être seul(e) ? Je parie qu’au fond de vous, la réponse est non. Alors sachez que vous avez le choix : fermer votre porte à l’amour et vous cloîtrer dans votre zone de confort, tout en vous rendant compte que la solitude finit par vous peser, ou bien la rouvrir progressivement en tirant les leçons de vos expériences passées pour en faire votre richesse dans le présent et préparer l’avenir. Faites-vous confiance pour ne pas refaire les mêmes erreurs – quitte à en essayer de nouvelles. C’est ce qui fera toute la différence et vous permettra d’avancer dans votre vie amoureuse. Donnez-vous le droit d’oser, d’être curieux(se), de réapprendre à aller vers l’autre, de lui faire confiance avec discernement, de bien choisir votre partenaire, de prendre votre temps et de créer la relation que vous voulez. Nous sommes en 2020, « être accompagné(e) » n’est pas nécessairement synonyme de perdre sa liberté ni son indépendance. Et il n’est jamais trop tard pour se (re)lancer ! Voilà le scénario qui vous permettra de sortir de votre zone de confort et d’avancer : vous seriez tout de même mieux bien accompagné(e) que seul(e) ! Ce que vous devez rechercher, c’est comment surmonter vos expériences et vos peurs pour oser reprendre le risque, et comment vous donner toutes les chances d’être bien accompagné(e). Maintenant, vous pouvez AGIR ! Ce scénario-là ne vous parle pas ? Identifiez le vôtre et demandez votre scénario express offert en suivant le lien ci-dessous : https://www.helenefrebault.com/votre-scenario-express-offert

LES SCENARIOS AMOUREUX – N°3 : « Personne ne me plaît / Je suis trop exigeant(e) »

Voici le troisième épisode d’une série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils représentent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aident pas, voire nous empêchent d’avancer en amour. « Personne ne me plaît/Je suis trop exigeant(e) » : ces deux affirmations sont comme les deux faces d’une même pièce. Dans la première formulation, c’est l’histoire que vous vous racontez sur la raison de votre célibat. Dans la deuxième, vous avez simplement intégré les commentaires des autres. Au moins, dans ce scénario-ci, il ne s’agit pas d’une généralité sur l’amour mais d’une justification qui se rapporte à vous. Vous sentez bien intuitivement que cela doit venir de vous. Mais tout de même, vous avez un doute : si personne ne trouve grâce à vos yeux, c’est peut-être parce que vous ne croisez personne qui soit à la hauteur ? Ou que les personnes attirantes et disponibles sont rares en général ? Et là encore, vous vous retrouvez avec un effet de rareté. Autant vous le dire tout de suite, je n’achète pas facilement l’argument de la rareté. Nous avons beau être des personnes uniques, chacun(e) de nous a néanmoins suffisamment de richesse et de complexité pour pouvoir attirer et être attiré(e) par suffisamment de personnes différentes dans une vie. Je veux bien croire qu’il n’y ait pas beaucoup de gens qui vous plaisent – et d’ailleurs, en faut-il vraiment beaucoup pour trouver votre bonheur ? Mais personne, non. Ni même une seule et unique âme sœur à trouver comme la fameuse aiguille dans une botte de foin parmi les milliers de personnes qui croiseront votre route. Un partenaire n’est pas unique et fait pour vous a priori, mais devient unique par l’investissement et la connaissance réciproques, par la construction de la relation, exactement comme la rose du Petit Prince. Et tant mieux ! Lorsque j’entends ces affirmations, je pars donc du principe que l’impression de rareté est une sorte d’illusion d’optique. Il est alors important de creuser davantage : pourquoi et comment en êtes-vous arrivé(e) à la conclusion que « personne ne vous plaît » ? Posez-vous ces trois questions : 1/ Est-ce que je croise souvent de nouvelles personnes ? Rencontrez-vous suffisamment de personnes nouvelles dans votre entourage au cours d’une année ? Faites-vous le nécessaire pour en rencontrer ? Avez-vous l’impression d’avoir le choix, ne serait-ce que parmi des personnes qui ne vous plaisent pas ? Si vous rencontrez peu de nouvelles personnes, pas étonnant que vous n’en rencontriez pas qui vous plaisent. Votre référentiel est trop limité et c’est aussi peu significatif que d’affirmer « je ne trouve jamais la bonne coupe de pantalon » en allant toujours dans les trois mêmes magasins. Commencez par étendre votre zone de confort, diversifier vos fréquentations, modifier vos habitudes et allez davantage vers les autres. Ensuite, vous pourrez vous poser la deuxième question. 2/ Est-ce que je m’intéresse vraiment aux personnes que je croise ? Regardez-vous vraiment les gens autour de vous ? Dans quel contexte ? Surtout lorsque vous êtes de sortie le vendredi ou le samedi soir ? Ou bien partout où vous allez (dans les transports, au travail, à la salle de gym, en vacances, à la boulangerie, au café, au garage, au supermarché …) ? Vous posez-vous souvent la question « y a-t-il quelqu’un ici qui pourrait me plaire » ? Songez que dans la vraie vie, une personne qui peut vous plaire se présentera très rarement perchée sur son cheval blanc, auréolée de lumière, ou bien brandissant la pancarte «me voilà !». Vous pourriez très bien ne pas remarquer une entrée en scène discrète et inattendue, surtout si vous êtes dans un mauvais jour ou simplement distrait(e). Je suis prête à parier que vous êtes déjà passé(e) à côté de beaucoup d’opportunités sans le savoir ! Elargissez le champ de votre imagination et questionnez votre ouverture d’esprit quant au contexte. Il n’y a pas de « bon endroit » ni de « bon moment ». Tous les endroits et tous les moments sont bons pour croiser quelqu’un qui vous plaît. Comment cela, vous n’avez pas remarqué cette charmante dame dans la file d’attente de la fromagerie de quartier, ce garçon rêveur dans la salle d’attente de votre dentiste, ou bien ce sympathique papa célibataire à la réunion de parents d’élèves ? La magie de l’amour ne se trouve pas dans le glamour de la situation, mais bien souvent malgré son absence : voilà une belle illusion d’optique. 3/ Est-ce que je ne juge pas trop vite, et sur quels critères ? Si vous pensez avoir suffisamment d’occasions de rencontres, et la présence d’esprit de bien ouvrir les yeux, vous pouvez maintenant vous interroger sur vos attirances. Est-ce un mal d’être exigeant(e) en amour ? Absolument pas ! Mais la question est plutôt : sur quoi êtes-vous exigeant(e) ? Quels sont vos critères ? En avez-vous trop ? Pas assez ? Sont-ils pertinents pour vous assurer que cette personne a le potentiel de vous rendre heureux(se) ? Et que cache votre intransigeance sur certains critères pas si pertinents (par exemple : des caractéristiques physiques trop précises, un style vestimentaire …) ? Est-ce qu’il n’y a pas quelques peurs à dénicher dans votre « filtre » personnel ? Entendons-nous bien : je ne dis pas qu’au final, vous ne tomberez pas amoureux(se) de quelqu’un qui correspondra à certains de vos critères. Mais ne vous promenez pas avec une longue liste en tête. Personne n’aime passer un entretien d’embauche en amour et vous constaterez parfois que quelqu’un qui coche tous vos critères sur le papier ne vous crée aucune émotion. L’inverse arrive aussi : aucun critère de rempli, mais l’émotion est là. Car ce n’est tout simplement pas comme ça que ça marche ! Gardez…

LES SCÉNARIOS AMOUREUX – N°2 : « J’attends le coup de cœur »

Voici le deuxième épisode d’une série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils représentent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aident pas, voire nous empêchent d’avancer. « J’attends le coup de cœur » : comme la plupart des scénarios dont je parlerai dans cette série, ce n’est pas tellement le fond de cette affirmation qui pose problème – bien évidemment, dès lors qu’il s’agit d’amour, il faudra bien un jour que le cœur soit touché – mais plutôt l’interprétation qui en est faite. Il y a trois sous-entendus possibles dans cette phrase qui m’interpellent: Le premier est qu’il faut attendre, ou qu’il suffit d’attendre. Donc il n’y a rien à faire. Ne reste plus qu’à espérer que le destin, le hasard, la chance et la magie se dépêchent pour vous frapper au cœur ! Vous revoilà dans un scénario qui vous condamne à l’inaction. Rappelez-vous ce que j’écrivais dans mon scénario N°1 (voir lien ci-dessous). En réalité, vous avez toujours plus de chances de trouver en cherchant qu’en attendant que cela tombe tout seul, surtout si vous cultivez le bon état d’esprit d’ouverture pour voir les opportunités et les saisir. Et puis, l’inconvénient de rester dans l’inaction, c’est que si coup de cœur il y a, vous avez toutes les chances pour qu’il vous « tombe » dessus en effet, plutôt que d’avoir le choix. Qu’en plus cette personne soit disponible et susceptible de vous rendre heureux(se), c’est demander beaucoup au destin ! Ne serait-il pas temps pour vous de remettre en cause cette attente qui ne donne pas le résultat attendu ? Le deuxième sous-entendu de cette phrase est que vous vous «réservez» pour le coup de cœur. Ce qui en fait à vos yeux non seulement un événement exceptionnel et rare, mais aussi la seule motivation susceptible de vous faire passer à l’action dans votre vie amoureuse. Sans chercher, combien de coups de cœur pouvez-vous connaître en une année, en supposant que vous n’êtes pas du genre « cœur d’artichaut » ? Un, deux, si vous avez de la chance ? Effectivement, c’est peu. Vous risquez d’attendre longtemps ! Et puisque c’est rare, quand cela arrive, comment vous sentez-vous ? Vous rougissez ? Vous avez les mains moites ? Vous ne savez plus quoi dire ? Vous vous figez ? Ou vous en faites trop pour vous faire remarquer ? Quelles sont vos chances, dans ce moment où l’enjeu est si fort pour vous, de surmonter votre trouble et de saisir l’opportunité qui se présente ? Quelles sont vos chances d’être vous-même, naturel(le) ? Quelles sont vos chances de ne pas vous enflammer comme une allumette à la première étincelle ? Supposons que vous décidiez de vous inscrire au marathon de New York. Auriez-vous l’idée d’affirmer : «Je réserve mon énergie et j’attends le jour J pour tout donner ! » Non bien sûr. Vous vous entraîneriez, vous commenceriez par courir sans enjeu autour de votre pâté de maisons, puis autour du quartier, dans les allées du parc voisin, puis vous feriez la course locale, etc. Ainsi, vous gagneriez en compétence, en confiance et vous auriez plus de chances de réussir, plus particulièrement quand cela sera le plus difficile pour vous: quand l’enjeu et le trac seront à leur sommet, le jour J. Dans votre vie amoureuse,vous espérez aussi un jour J, mais à la différence du marathon, vous n’en connaissez ni le lieu ni la date. Cela pourrait être demain. Pourquoi donc attendre avant de vous préparer un minimum ? Vous pouvez aussi gagner en confiance et en compétence amoureuses, ce qui vous sera d’autant plus précieux quand vous serez en présence d’une personne qui vous trouble, sans pour autant perdre la magie du moment. Et vous pourriez vous rendre compte en vous confrontant à la réalité qu’avoir un coup de cœur n’est peut-être pas si rare lorsque l’on est dans les bonnes dispositions. Même les coups de cœur n’adviennent pas par hasard ! Il y aura sûrement plusieurs occasions, plusieurs marathons. Vous feriez considérablement baisser l’enjeu et vous auriez plus de chances de choisir le bon partenaire pour vous. Le troisième sous-entendu – et non des moindres – est que pour trouver l’amour, il faudrait nécessairement vivre un coup de cœur instantané et réciproque. Ah ! Le fameux coup de foudre, l’évidence, l’amour au premier regard, reconnaître immédiatement la bonne personne, sa moitié, son âme sœur ! Le coup de foudre, cela arrive. Mais combien de « coups de cœur » n’ont abouti à rien, n’ont pas été réciproques ou se sont mal terminés, pour quelques-uns qui marquent le début d’un grand amour et que l’on retient ? Le coup de cœur doit être confirmé. Car créer une relation durable et épanouissante prend un certain temps, celui de connaître l’autre, d’explorer les compatibilités, d’investir dans la relation et de la construire à deux. Et puis, le coup de foudre n’est ni la seule façon de trouver la personne qui vous rendra heureux(se), ni la plus fréquente, encore moins la plus fiable. C’est juste la plus spectaculaire. C’est celle des contes de fées – mais la princesse a-t-elle vraiment le choix quand il n’y a qu’un seul prince charmant dans l’histoire ? C’est aussi la préférée des films hollywoodiens, car c’est la plus facile à scénariser : un échange de regards, un sourire, ou un quiproquo opportun, et hop, gros plan au ralenti, musique appropriée, en un instant tout le monde a compris que ces deux-là se sont bien trouvés … C’est bien beau mais, dans la vraie vie, je ne trouve pas si romantique que cela de tomber amoureux(se) d’une personne sans la connaître. Je trouve même dangereux de se fier à son seul feeling initial pour décider qu’une personne est la bonne –…

LES SCÉNARIOS AMOUREUX – N°1 : « C’est quand on ne cherche pas qu’on trouve »

Voici le premier épisode de ma série d’articles sur ce que j’appelle les scénarios amoureux : des phrases, idées reçues ou croyances limitantes sur l’amour que j’entends souvent dans mon métier de coach de vie amoureuse. Ces scénarios sont pour moi des indices précieux car ils traduisent l’histoire que nous nous racontons – ou que les autres nous racontent – et qui ne nous aide pas, voire nous empêche d’avancer en amour. « C’est quand on ne cherche pas qu’on trouve » : j’entends fréquemment cet argument quand je parle de mon métier, dont la particularité interpelle et prête à discussion. Cette phrase est censée en mettre en cause le principe qui est, justement, d’agir pour transformer sa vie amoureuse quand elle n’est pas satisfaisante, plutôt que d’attendre qu’elle s’arrange toute seule. Car bien sûr l’amour c’est magique, naturel, spontané, cela ne s’apprend pas et cela ne se cherche pas, voyons, cela doit nous tomber dessus telle la flèche invisible de Cupidon ! A quoi bon alors faire le moindre effort pour tenter de dévier la route du destin et la diriger vers nous ? L’autre interprétation fréquente de cette phrase est la croyance selon laquelle on pourrait décourager l’apparition de l’amour dans notre vie en le cherchant « trop ». Et se montrer par là-même un peu désespéré, pathétique, en manque d’amour, ce qui bien évidemment ne fait envie à personne. Mieux vaudrait donc faire mine de ne rien attendre et d’être parfaitement heureux de son célibat, pour bien faire comprendre aux intéressé(e)s potentiel(le)s que l’on n’a besoin de rien, et surtout pas de l’affection qu’ils pourraient nous porter. Vous l’avez compris, ce qui pose problème ce n’est pas que cette phrase ne recèle pas un fond de vérité, mais qu’elle soit sujette à interprétation, et donc devienne prétexte à adopter un comportement peu propice à l’épanouissement amoureux – c’est le cas de beaucoup des scénarii de l’amour que j’évoquerai. Dans le premier cas, l’interprétation qui en est faite est qu’il est inutile de chercher puisque l’amour doit venir magiquement à soi un jour ou l’autre. Et là, vous avez un scénario qui vous condamne à l’inaction totale. Autant attendre que votre dulciné(e) frappe à votre porte. A moins qu’il (elle) prenne la forme du fameux facteur ou d’une dynamique livreuse en trottinette électrique, vous risquez de vous lamenter sur la paresse de Cupidon encore très, très longtemps. Autrement dit, votre scénario pourra difficilement aboutir à une comédie romantique à rebondissements se concluant par une « happy end ». Dans le second cas, l’interprétation induit qu’il faut faire semblant de ne rien chercher pour éviter le pathétique de l’âme solitaire en manque d’amour. Au risque de ne pas se mettre en visibilité comme célibataire, ou bien seulement celui (celle) qui ne cherche rien de spécial. Donc, vous risquez surtout de ne pas vous créer d’opportunités ou de mal vous positionner dès le départ dans la rencontre. Avec un tel scénario, vous irez dans des soirées avec des amis pour vous rassurer, et vous passerez toute la soirée en groupe fermé avec lesdits amis pour être bien sûr(e) de ne pas parler à de nouvelles personnes. Ou bien vous rencontrerez beaucoup de gens sans jamais vous arrêter longtemps sur une personne et prendre le risque de créer une vraie connexion, de peur qu’elle ne vous rejette. Ce scénario pourrait à la rigueur être celui d’une comédie sur les déboires des célibataires, mais on est encore loin de notre comédie romantique qui finit bien. En réalité, en amour comme ailleurs, vous avez évidemment beaucoup plus de chances de trouver en cherchant qu’en ne cherchant pas – encore mieux, en sachant ce que vous cherchez. Vous viendrait-il à l’idée de dire la même chose pour votre prochain job ? Ou pour acheter un appartement ? « C’est en ne cherchant pas que je trouverai le trois-pièces de mes rêves ». Absurde, n’est-ce pas ? Ce que vous feriez plus probablement, c’est regarder les annonces, préparer votre dossier, vous renseigner sur le quartier, faire des visites, parler de votre recherche à votre entourage au cas où ils entendraient parler d’une opportunité. Mais … Sans vous mettre de pression. Si c’est l’appartement de vos rêves que vous voulez, vous n’allez pas vous jeter sur le premier qui est disponible et pour lequel votre candidature est acceptée. Ce qui vous sera d’autant plus facile en sachant que votre dossier est excellent, que vous connaissez les opportunités disponibles car vous avez bien observé le marché et pris votre temps pour comparer. Et quand vous aurez un coup de cœur pour « votre » trois-pièces avec terrasse, vous saurez que c’est vraiment parce que cet appartement est exceptionnel et fait pour vous. Comment ça, ce n’est pas très romantique de comparer l’amour à une recherche d’appartement ? C’est là que l’amour devient magique et que je vous propose une interprétation qui vous permet de passer à l’action au lieu de vous bloquer. C’est quand vous saurez ce que vous voulez dans une relation amoureuse, quand vous serez dans un état d’esprit d’ouverture et de curiosité pour l’autre, quand vous n’aurez pas peur de montrer que vous êtes disponible, quand vous serez à l’aise avec l’idée d’aller vers de nouvelles personnes, sans vous précipiter ni forcer les choses, quand vous saurez vous créer du choix avec confiance, que vous aurez les meilleures chances de trouver votre partenaire pour une relation épanouissante. La vraie magie, c’est que vous ne saurez ni où, ni quand, ni qui, ni comment, et qu’il y a toutes les chances pour que vous soyez surpris au moment où vous vous y attendrez le moins. Mais vous aurez créé les bonnes conditions pour voir et saisir cette chance, qui peut se présenter partout autour de vous, n’importe quand, même dans les contextes les plus improbables. Le jour où vous ne cherchiez pas plus que les autres jours. Voilà votre scénario de comédie romantique : maintenant, vous pouvez AGIR ! Ce scénario-là ne vous parle pas ? Identifiez le vôtre et demandez votre scénario express offert en suivant le lien ci-dessous : https://www.helenefrebault.com/votre-scenario-express-offert