Célibataire : la croyance et les 5 peurs qui vous empêchent de faire le premier pas en amour

C’est le printemps, la nature se réveille, les jours s’allongent, le soleil est plus chaud, les fleurs bourgeonnent, la sève des arbres remonte, et notre niveau d’énergie aussi. C’est le moment où l’on a plus envie de sortir de chez soi, de voir des gens et qui sait, trouver l’amour ! Car oui, il est toujours possible de rencontrer l’amour dans la vraie vie. Mais souvent, ce que je vois quand j’observe ce qui se passe dans la rue, au bureau, en soirée, partout, ce sont des occasions manquées, des célibataires qui ne se voient pas entre eux ou n’osent pas se parler. Or, la première chose qui vous manque souvent en tant que célibataire, ce sont les opportunités de rencontres. Savez-vous que cela dépend surtout de vous ? Provoquer des rencontres, c’est avant tout une compétence relationnelle – une « soft skill » comme j’aurais dit dans mon ancien métier de consultante RH. La bonne nouvelle, c’est qu’une compétence, cela s’apprend ! Pour commencer, vous pouvez abandonner une croyance sur la rencontre, et dépasser 5 peurs qui vous empêchent de passer à l’action dans votre vie de tous les jours. Etape 1 : Arrêtez d’attendre que l’amour vous tombe dessus Eh oui, il faut commencer par sortir de cette croyance irréaliste (un brin immature aussi, il faut bien le dire) qu’un jour la bonne personne va se présenter à vous d’elle-même – et qu’en plus, vous saurez tout de suite que c’est la bonne 😊 Car quand je vous entends dire « je préfère rencontrer quelqu’un dans la vraie vie », souvent vous espérez surtout que c’est l’autre qui fera tout le travail pour vous trouver. Allez, soyez honnête : à quand remonte la dernière fois où VOUS avez fait le premier pas vers quelqu’un ? Le faites-vous souvent ? Pourtant, vous comprenez bien que si vous ne faites rien, comme dans d’autres domaines, votre situation a peu de chances de changer dans le sens que vous voulez. Pire, en ne prenant pas l’initiative, vous vous privez d’un élément crucial dans vos rencontres : le choix ! Etape 2 : Identifiez vos peurs et reformulez-les pour baisser l’enjeu Oui je sais, faire le premier pas, ça fait peur. Mais je vous le dis tout de suite, l’excuse« je suis timide » ne va pas me suffire, car il s’agit du symptôme et non de la cause. Vous pouvez toujours faire le premier pas en rougissant (cela fait même partie de votre charme 😉). Vous avez peur de quoi exactement ? Je vous donne les 5 peurs principales, à vous d’identifier la ou les vôtre(s) : 1/ La peur d’être rejeté.e (le fameux râteau) 2/ La peur d’être ridicule (je vais me prendre la honte) 3/ La peur de l’échec (ça ne marchera pas, à quoi bon ?) 4/ La peur de ne pas savoir faire (je dis quoi ?) 5/ La peur du succès (je ne voudrais pas donner de faux espoirs) Mon conseil : reformulez pour baisser l’enjeu. La peur veut notre bien, elle essaie de nous protéger du danger, mais ne dose pas en fonction du vrai risque. En réalité, de quel « danger » parlons-nous ? La reformulation va vous permettre de relativiser. 1/ Prendre un râteau : être rejeté par quelqu’un qui ne me connaît pas n’est pas si grave. Je sais que je ne peux pas plaire à tout le monde, et réciproquement. Cela prouve juste que cette personne n’est pas réceptive à mon charme, pas que je ne suis pas désirable. 2/ Avoir la honte : personne ne me voit. Et je ne serai jamais ridicule d’avoir essayé quelque chose. Cela demande du courage. Je peux être fièr.e de moi ! 3/ Si ça ne marche pas : Je serai déjà content.e de me savoir capable d’aller vers l’autre. Je vais prendre confiance en le faisant plus souvent, et un jour ça marchera ! 4/ Ne pas savoir quoi faire : pour savoir faire, il faut s’entraîner, faire des erreurs et apprendre. Je commence par faire/dire la première chose qui me vient. Le résultat immédiat n’est pas si important. 5/ Si ça marche : je ne commence pas à trop projeter. Une action après l’autre. Commencer la conversation ne m’engage à rien, j’arrête quand je veux si je ne suis pas vraiment intéressé.e. Mais je m’entraîne pour être prêt.e le jour où j’en aurai besoin ! Un conseil simple : commencez par donner des signes d’ouverture (sourire, regarder la personne …) et allez aussi vers une personne qui a l’air avenante et réceptive. Des deux côtés, vous réduirez le risque de rejet 😉 Etape 3 : Passez à l’action plus souvent … Et prenez confiance ! Pour prendre une métaphore printanière : Imaginez que vous voulez faire pousser une belle plante. Si vous ne plantez pas de graine, vous êtes sûr.e à 100% que les seules choses qui pousseront dans votre jardin seront les mauvaises herbes déposées par les vents. Si vous ne plantez qu’une seule graine, vous n’êtes jamais sûr.e qu’elle germera.  Et c’est ok, ce sont les lois de la nature. Il y a des éléments que vous ne maîtrisez pas (la qualité de la graine, celle du terrain, les conditions climatiques …). Mais si vous plantez plusieurs graines à différents endroits du jardin et en prenez soin un minimum, même si vous n’avez pas la main verte, vous êtes à peu près sûr.e que quelque chose de nouveau et de joli finira par germer 😉 Devinez quoi ? Cela fonctionne aussi pour la belle relation dont vous rêvez vraiment. Je parle bien de la relation, et pas de « la bonne personne ». Car la bonne personne, ce n’est pas cette unique graine que vous aviez décidé de planter – parce qu’elle vous paraissait plus belle que les autres, peut-être ? – mais une de ces graines dont vous ne savez pas encore déterminer le potentiel. Surtout, en prenant plus souvent l’initiative, vous verrez que cela n’est pas si difficile que cela, vous pourrez acquérir confiance et compétence. Ce qui vous donnera vraiment l’impression d’avoir le choix et de prendre votre vie amoureuse en main, plutôt que de vous en remettre au hasard ou aux autres. N’hésitez donc pas à créer…